De retour d’Ottawa, où elle participait à une série de rencontres politiques avec une délégation patronale – syndicale dans le dossier du chantier Davie, la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a présenté une question de privilège au Conseil confédéral de la CSN conjointement avec le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (CSN), Louis Bégin.

« La session parlementaire de la Chambre des communes ajournait aujourd’hui et le gouvernement n’a toujours pas fait d’annonce dans le dossier du chantier Davie », explique Ann Gingras, « nous avons présenté une question de privilège pour obtenir l’appui du conseil confédéral de la CSN et élaborer les prochaines étapes du plan d’action syndical. »

Que le Conseil confédéral de la CSN réclame du gouvernement canadien l’octroi, à court terme, de contrats significatifs de construction navale au chantier Davie afin de sauver les emplois et d’attribuer de façon équitable la juste part des investissements fédéraux revenant au Québec.

Texte de la motion adoptée

Louis Bégin, président de la FIM-CSN, et Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches.

Rappelons que, faute d’annonce rapide du gouvernement fédéral, plus de 800 travailleuses et travailleurs du chantier maritime Davie sont condamnés au chômage d’ici les fêtes. La CSN se bat pour que le Québec obtienne sa juste part des contrats fédéraux de construction de navires. Jusqu’à maintenant, moins de 1 % des contrats ont été accordés à la Davie, alors que le chantier représente 50 % de la capacité de production du Canada.

Le Conseil confédéral de la CSN est l’instance suprême de la centrale entre les congrès. Il est composé de délégations représentant les huit fédérations, les treize conseils centraux et le comité exécutif de la CSN. Il se réunit à Québec, mercredi et jeudi. Le président de la CSN, Jacques Létourneau, avait abordé, entre autre sujets, le dossier de la Davie dans son mot d’ouverture aux délégué-es.