Les groupes populaires du centre-ville lançaient, ce matin dans Saint-Roch, leur campagne annuelle d’éducation populaire sur les hausses de loyer.
Québec est la région où les loyers sont les plus chers de la province, rappelle Jonathan Carmichael, du BAIL. « L’augmentation moyenne des loyers demeure deux à trois fois supérieure à ce que la Régie du logement aurait accordée en fixation de loyer », affirme l’organisateur communautaire. Le coût élevé des loyers qui augmente bien plus vite que les revenus fait en sorte qu’un grand nombre de locataires de la région peinent à joindre les deux bouts.
Contrairement à ce qu’affirment les lobbies de propriétaires, il n’y a pas de contrôle strict des loyers au Québec. Dans le système actuel, refuser l’augmentation de loyer demandée, un droit reconnu depuis le début des années 1980, est la seule façon d’empêcher les hausses abusives. « Dans un contexte de gel des taxes foncières à Québec, toute demande d’augmentation de loyer devrait être analysée. On suggère fortement aux locataires de contacter un groupe logement après la réception de leur avis d’augmentation afin d’être en mesure de mieux évaluer si la hausse demandée est abusive », rappelle Vincent Baillargeon du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste.
Les groupes populaires entendent diffuser des milliers de dépliants d’information et organiser plusieurs ateliers dans les prochaines semaines. Pour en savoir plus et obtenir de l’aide pour calculer votre hausse de loyer, vous pouvez contacter le BAIL au 418 523-6177.