Fermeture annoncée de l’usine SICO à Beauport

Le conseil central interpelle le premier ministre

Québec, 14 novembre 2018. – À la suite de l’annonce de la fermeture, en septembre prochain, de l’usine SICO à Beauport, le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) interpelle le premier ministre du Québec, François Legault.

« Les propriétaires américains de l’usine proposent de sabrer dans l’économie québécoise tout en continuant de nous vendre de la peinture fabriquée en Ontario », dénonce Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Pour Ann Gingras, le gouvernement ne peut pas laisser faire la multinationale sans rien dire, « on s’attend à ce que le premier ministre dénonce la situation, d’autant plus qu’il était au Massachusetts aujourd’hui et qu’il déclarait « we are open for business ».

Rappelons que les travailleuses et les travailleurs de SICO occupent le genre d’emplois bien payés que François Legault disait vouloir créer au Québec durant la dernière campagne électorale.

Sico était passée aux mains de la multinationale néerlandaise AkzoNobel en 2006, avant de se retrouver dans le giron du géant américain de la peinture PPG en 2012. L’incertitude plane sur Sico en raison d’un contrat avec son principal client, Rona, qui n’a toujours pas été renouvelé.


À propos du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN)

Fondé en 1918, le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) regroupe 250 syndicats, dont celui de l’usine SICO de Beauport, tant dans le secteur public que privé.