Le conseil central a organisé une manifestation pour la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs
À l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a organisé une manifestation de solidarité avec les grévistes de la TÉLUQ. Les participant-es à la marche se sont rassemblés à 12 h devant le 155, boulevard Charest Est avant de rejoindre un cortège d’enseignant‑es et de chargé‑es de cours au coin de la rue de la Couronne et de se rendre aux locaux de la TÉLUQ au 455, rue du Parvis.
Une journée de lutte
« Le 1er mai est une journée de lutte », a déclaré Ann Gingras, présidente du conseil central, « c’est l’occasion de célébrer les victoires du passé et de manifester notre solidarité envers celles et ceux en lutte aujourd’hui. La Journée internationale des travailleurs est le moment idéal pour rappeler que la justice sociale n’a pas été donnée, elle a été conquise par les luttes syndicales. »
Une journée de solidarité
La manifestation du 1er mai était organisée en solidarité pour les tutrices et les tuteurs de la TÉLUQ, qui sont en grève générale illimitée depuis le 28 janvier 2019. « Depuis 2016, les tutrices et les tuteurs se démènent pour préserver leur emploi et la qualité de l’enseignement », explique Ann Gingras. « Leur grève est emblématique de la lutte contre la marchandisation de l’éducation, la sous‑traitance, la précarité et la perte de statut qui menacent les services publics. Les grévistes ont toute la solidarité et le soutien du conseil central dans leur combat. »
D’autres dossiers
La manifestation s’est terminée par un rassemblement dans le jardin Jean-Paul-L’Allier et fut l’occasion de faire le point sur les luttes en cours dans la région. « Plusieurs groupes de travailleuses et de travailleurs de la région sont en lutte, sans nécessairement être en grève », a souligné madame Gingras. « On peut penser aux syndiqué-es du Chantier Davie, dont la délégation à la marche d’aujourd’hui veut rappeler aux gouvernements que des centaines de travailleuses et de travailleurs de la Davie sont toujours en attente de contrats ; ou encore, on peut se référer aux salarié‑es des services de garde éducatifs, qui sont en campagne contre l’imposition mur à mur de la maternelle 4 ans. »