La solidarité a bien meilleur goût !
Le conseil central sort d’un congrès absolument motivant qui a bien mis la table pour les trois prochaines années. Merci aux personnes déléguées qui ont contribué à ce que la semaine soit un franc succès.
Par Ann Gingras, présidente
Après une période estivale plus qu’attendue, la rentrée s’effectue en force. Dans la tourmente d’une campagne électorale fédérale, nous aurons à faire un choix le 21 octobre prochain. Bien que nous ne fassions pas de politique partisane, nous ne pouvons que déplorer les niveaux d’intolérance grandissants chez plusieurs.
À force de recevoir les messages alarmistes de Trump, il faut croire que d’autres s’en inspirent et trouvent écho en commençant par les propos de Maxime Bernier. Les populistes semblent drôlement à la mode de nos jours. Une résurgence de pensées qui relèvent de l’ancien temps trouve malheureusement preneur chez certains. C’est tout à fait désolant de voir à quel point le cancer de l’intolérance se propage. Que ce soit l’attaque homophobe à La Malbaie dernièrement ou encore la femme d’un certain âge qui a craché sur un travailleur du restaurant Al Balade de la rue Saint-Joseph, honte à vous!
Le spectre de l’intolérance nous guette tous et toutes; le chacun pour soi. Même quand un groupe décide d’exercer son droit légitime et légal lors d’un renouvellement de la convention collective, gare à ceux qui daignent déranger le voisin, ou pire…. les « prendre en otage ». Non mais franchement, du grand n’importe quoi !
Est-ce si pénible de tendre la main au prochain ? Avoir de l’empathie, bref, se sentir responsable collectivement ? Quelle est cette quête individualiste qui gruge solidement l’âme de l’intérieur ? La solidarité a bien meilleur goût, essayez-la !
Crise des médias
Lorsque nous parlons de société épanouie, les médias d’information jouent un rôle fondamental. De pouvoir informer les citoyennes et les citoyens avec des faits, faire part des enjeux et surtout mettre de la lumière sur des situations plutôt obscures et questionnables, est primordial. Ce n’est pas avec du tout mâché qui découle des opinions de style « taverne » qu’une personne sera en mesure de cheminer.
Déjà, notre région a été durement frappée au cours des dernières années en ce qui concerne la concentration des médias. De perdre, en plus, un quotidien comme
Le Soleil sera extrêmement dramatique et néfaste. Nous ferons d’ailleurs le point lors de l’assemblée du 2 octobre. Aujourd’hui plus que jamais, le fait de pouvoir s’informer, réfléchir, débattre dans le respect afin de cohabiter avec une pluralité de pensées est une nécessité indispensable.
Solidairement, bonne rentrée !
Extrait du numéro de septembre 2019 du journal Le Réflexe.