Malheureusement pour tout le monde, le boss chez Club entrepôt, c’est Loblaws. À 3 h dans la nuit de vendredi à samedi, Loblaws décrète un lock-out complet de l’entreprise, jetant à la rue 25 travailleuses et travailleurs pour avoir osé revendiquer le gros minimum, rien de plus : un salaire d’entrée à 18 $ l’heure, minimum.

Le salaire d’entrée chez Club entrepôt est de 15,25$ l’heure. Pas moins de 17 échelons doivent être parcourus pour atteindre le sommet, à 20,01 $.

Cela fait maintenant trois semaines que ces travailleuses et ces travailleurs arpentent la rue jour après jour pour montrer à la population qu’ils se tiennent debout. De l’autre côté du stationnement, le magasin est complètement placardé depuis quelques jours : l’employeur laisse planer un changement de vocation de l’entreprise. Certains cadres se sont même amusés à dire qu’ils allaient casser le syndicat.

Aujourd’hui, nous avons la chance de montrer à Loblaws qu’à la CSN, on se tient debout – et on se serre les coudes. Quand l’un de nos syndicats subit un lock-out pour un salaire plancher à 18$, on l’appuie financièrement.

C’est le sens de la présente campagne de solidarité : dès qu’un syndicat doit traverser un conflit de travail dans sa lutte pour un salaire minimum de 18 $, l’ensemble des syndicats de la CSN sont appelés à soutenir financièrement les grévistes. Et 18 $, c’est aussi le gros minimum… pour le montant du don.

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service (CSN) tiennent bon, mais le poids de l’employeur se fait sentir. Seul, c’est dur de se tenir debout face à un géant, mais ensemble, on peut tenir tête à n’importe qui! Donnez généreusement maintenant au Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec (CSN) pour combattre ensemble ce géant qu’est Loblaws et enfin atteindre un salaire qui permet de vivre dignement.