Toujours pas de règlement en vue entre le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saint-Georges et l’employeur
Saint-Georges, 16 juin 2024 – Après une autre journée de conciliation, le syndicat et l’employeur ne sont toujours pas parvenus à s’entendre. Pourtant, le syndicat a fait preuve de flexibilité et a travaillé avec les chiffres amenés par la ville, en ayant toujours en tête l’intérêt de ses membres. Cependant, après la présentation de la contre-proposition syndicale, la partie patronale a refusé du revers de la main toute forme d’ajustement.
« Après plus de trois mois de grève, on osait espérer que cette rencontre de conciliation soit la bonne ! La ville a besoin de ses travailleuses et travailleurs pour l’été, plusieurs sites municipaux de Saint-Georges sont dans un état pitoyable ! On a vraiment travaillé sur la base de la proposition de l’employeur aujourd’hui, mais la ville ne veut rien savoir, rendu là c’est de l’orgueil mal placé et rien d’autre ! », s’emporte Mario Boissé, président du syndicat.
La partie syndicale avait effectivement bon espoir d’en arriver à une entente négociée et c’est pour cette raison que leur contre-proposition cadrait dans les paramètres financiers de ce que l’employeur avait proposé aujourd’hui. « C’est vraiment décourageant de voir ce qui se passe à Saint-Georges. Des citoyens qui pâtissent à cause de l’ego démesuré d’un maire qui n’a rien à perdre, ça ne devrait jamais arriver. Pour la saine gestion des relations de travail, on repassera… », s’indigne Simon-Mathieu Malenfant, vice-président à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP-CSN).
La grève continue cet été
Lundi, les travailleuses et les travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges entament donc leur 16e semaine de grève.
« Le maire et son administration ont bien beau s’entêter, à la fin, ce sont eux qui perdent au change. Ils passent pour ce qu’ils sont : de piètres administrateurs, bornés en plus ! Du côté syndical, les membres sont supportés par le conseil central et l’ensemble de la CSN et il en sera ainsi tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu un règlement satisfaisant », ajoute Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN).
Pour l’instant, aucune autre journée de conciliation n’est prévue.