Station de ski de Stoneham : une banque de 10 jours de grève voté par le syndicat

Stoneham, 19 décembre 2024 – Devant l’entêtement de la partie patronale à la table de négociation à l’aube d’une des périodes les plus lucratives de l’année, le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) s’est doté d’une banque de 10 jours de grève avec un appui de 95% des membres présents lors de son assemblée générale du 18 décembre.

Le syndicat uni et mobilisé

Lors de son assemblée générale, le syndicat a adopté une proposition d’une banque de 10 jours de grève à très forte majorité, le syndicat y voit une preuve que les membres sont unis et déterminés à améliorer leurs conditions de travail.

« Nous avons un mandat fort avec une banque de 10 jours de grève appuyée à 95% en assemblée. On veut envoyer le message à l’employeur qu’on est sérieux dans nos demandes et qu’on souhaite un règlement rapidement. Si on ne règle pas le 23 décembre, c’est bien dommage, mais ce sera la grève dans le temps des fêtes à la station de ski de Stoneham, » dit Jacques Ratté, président du Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN).

Un appui de la Fédération du commerce (CSN) et du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN

La Fédération du commerce (CSN) et le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches soulignent l’importance de la mobilisation pour faire avancer la négociation et les inégalités entre les conditions de travail des différentes stations de ski.

« Il y a encore des gens qui gagnent moins de 16$ de l’heure à la station de ski de Stoneham! » S’insurge Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (CSN).  « On pense qu’en comparant les conditions de travail des employé-es de la Station de ski de Stoneham avec d’autres stations de ski de la région, les demandes du syndicat sont légitimes et réalistes. On espère que la banque de 10 jours de grève et la mobilisation des membres se fassent sentir à la table de négociation, » conclut M. Laviolette.

« Ça ne fait pas de sens que pour un même travail, les employés de Stoneham soient payés moins cher qu’au Mont-Sainte-Anne, d’autant plus que c’est le même employeur. En plus, l’employeur vient d’annoncer des investissements majeurs de plusieurs millions de dollars au Mont-Saint-Anne. Ça devient difficile de faire croire aux travailleuses et travailleurs de Stoneham qu’il n’a pas d’argent! On souhaite que le mandat de grève amène un règlement rapidement et le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches sera présent pour accompagner le syndicat dans ses moyens de pression, » dit Louis Hamel, trésorier du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.