L’employeur met sa menace de l’avant
Le 28 juin dernier, la direction du Collège Stanislas a jeté à la rue ses travailleuses et travailleurs de soutien de l’entretien et de la maintenance afin de donner leurs emplois en sous-traitance. Cette mesure extrême contrevient à la convention collective en vigueur et fait fi des valeurs prônées par le collège. Cette odieuse décision laisse plus de trente employé-es sans emploi, affectant du même coup leurs familles.
Par Gino Provencher, conseiller syndical
La direction du Collège Stanislas présente la sous-traitance comme une panacée pour « faire des économies nécessaires », dit-elle, sans pour autant le prouver clairement. En fait, dans plusieurs cas connus, la sous-traitance est loin de faire l’unanimité par rapport aux coûts et à la qualité des services. La direction du collège doit bien expliquer ses agissements, car non seulement elle est redevable de l’argent que vous payez pour l’éducation de vos enfants, mais elle est aussi redevable de l’importante subvention qu’elle reçoit du gouvernement du Québec. Rappelons que le tout survient dans le cadre du renouvellement de la convention collective qui est échue depuis le
30 juin 2017. Le syndicat souhaite continuer les négociations de bonne foi afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties.
À la suite de l’odieux licenciement collectif effectué par la direction du Collège Stanislas, les différentes formes d’appuis offerts par la CSN se sont déployés afin de donner tous les services nécessaires pour faire face à la situation.
Travailleuses et travailleurs du Collège Stanislas, la CSN est avec vous sur toute la ligne!
Extrait du numéro de septembre 2017 du journal Le Réflexe