Québec, 30 avril 2018. – Une fois de plus cette année, le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) profite de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le 1er mai, pour tenir son assemblée générale. Au menu : luttes syndicales dans la région, pauvreté et salaire minimum, le plan d’action du conseil central en matière d’éducation et une déclaration citoyenne en vue des élections provinciales.
L’assemblée générale débutera à 9 h et aura lieu à la Salle Duquesne-Jonquière de l’Hôtel Delta (690, boul. René-Lévesque E).
Pauvreté et salaire minimum
La première partie de l’assemblée sera consacrée au thème « La pauvreté au salaire minimum » avec la collaboration de Julien Laflamme du Service de recherche de la CSN et sera suivie des questions de privilège sur les luttes syndicales en cours, notamment la grève des employé-es de SICO, à Beauport, ainsi qu’un état de la situation sur le chantier naval de Lévis.
« Les assemblées générales du conseil central, surtout celle du 1er mai, sont une occasion importante de faire vivre la solidarité dans la région, entre autres, en permettant aux syndicats en lutte de s’adresser directement à l’ensemble des délégué-es », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).
Manifestation du 1er mai
À la pause du dîner, les délégué-es participeront à une manifestation régionale avec des groupes communautaires et syndicaux afin de souligner la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses de façon particulière. Cette année, quatre grands thèmes sont mis de l’avant dans le cadre de la manifestation du 1er mai, soit le salaire minimum à 15 $ de l’heure ; une transition juste vers une économie verte, un réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux et finalement la lutte aux paradis fiscaux.
Vers l’élection provinciale
L’assemblée générale sera également l’occasion pour les délégué-e-s d’adopter un plan d’action en éducation et une déclaration citoyenne qui positionnera le conseil central en vue de l’élection provinciale du 1er octobre 2018.