Quelques brèves sur les dernières ententes signées dans la région.
SICO
Une entente après 4 semaines de grève
C’est après quatre semaines de grève générale que les travailleuses et les travailleurs de l’usine SICO, à Beauport, ont mis fin à leur conflit. Les membres du syndicat ont en effet accepté, à 54,2 %, les dernières offres patronales en assemblée générale le 10 mai dernier.
La convention collective, d’une durée d’un an et demi, prévoit des augmentations de salaire de 2,5 %, rétroactives au 1er novembre 2017 et des augmentations de 1,5 % au 1er novembre 2018. La convention collective arrivera à échéance le 31 mars 2019.
C’est l’incertitude quant au renouvellement du contrat avec RONA, principal client de l’usine, qui a amené à la signature d’une convention collective plus courte que d’habitude. Les membres du syndicat n’ont pas accepté cette issue de gaieté de cœur.
« À la lumière des résultats, il est apparent pour nous que les relations de travail et le climat de confiance sont à reconstruire à l’usine », a déclaré Sylvain Carbonneau, président du Syndicat des employé-es de SICO Inc. (CSN).
Château Mont Sainte-Anne
Adoptée à 87 % le 26 février. La nouvelle convention collective, d’une durée de sept ans, prévoit des augmentations de salaire de 2 % par année. Le principal gain syndical est un Article 39 qui fait reconnaître la juridiction syndicale sur le nouveau Centre des congrès (en rénovation), ce qui officialise et rend permanents les emplois des membres et bloque la sous-traitance. Les syndiqué-es sont globalement satisfait-es et considèrent avoir atteint leurs objectifs.
Quincaillerie Durand
Adoptée à 91 % le 1er mai. Parmi les gains obtenus lors de cette négociation, mentionnons une échelle unique de salaire (très bénéfique pour les caissières), des augmentations de salaire supérieures aux deux dernières conventions collectives, ainsi que le maintien de la plupart des acquis.
Transport autobus B.R.
Adoptée à 69 % le 13 juin. La convention collective, d’une durée de cinq ans, prévoit des augmentations de salaire de 1,65 % la première année (rétroactive au 1er juillet 2017), 2 % les trois suivantes, avec possibilité de plus s’il y a bonification des contrats avec les commissions scolaires, et de 2,5 % la dernière année. La convention collective prévoit également un meilleur pourcentage de vacances à partir de huit ans au lieu de dix et ne contient aucun recul sur le plan normatif.
Librairie Renaud-Bray
Adoptée à 94 % le 13 juin. La convention collective d’une durée de trois ans prévoit des augmentations de salaire de 2,4 % la première année et de 2 % les suivantes pour les salarié-es au maximum de l’échelle et de 2,5 % par année pour ceux et celles qui sont en progression. La convention prévoit un montant forfaitaire de 1 % à la signature pour les salarié-es qui sont au maximum ou hors échelle. Pour le reste, il s’agit essentiellement d’un renouvellement.
Chantier Davie
Le nouveau syndicat des employé-es de bureau, techniciens et entretien de Chantier Davie, a signé une première convention collective CSN dont le contenu a été adopté à 86 % en assemblée générale le 19 avril. La convention collective, d’une durée de cinq ans, prévoit des augmentations de 2,5 % par année les deux premières années et de 2 % par année les suivantes. La convention prévoit aussi l’ajout d’une banque de temps.
Autres ententes
- Beauce-Atlas – 14 avril.
- Metro Comporté – 12 juin.
- Ray-Car – 19 juin.
- Produit forestiers D.G. – 19 juin.
- Dupont Canada – 20 juin.
- Transport scolaire CharlevoixEst – 21 juin.
- Caisse d’économie solidaire – 9 juillet.
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Extrait du numéro de septembre 2018 du Réflexe