Ville de Saint-Georges

Les syndiqués adoptent l’hypothèse de règlement

Saint-Georges, 30 octobre 2024 – Réunis en assemblée générale ce soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges – CSN ont adopté à 91% l’hypothèse de règlement déposée le 25 octobre 2024 par la conciliatrice du ministère du Travail. Puisque la partie patronale l’a également adopté, la grève générale illimitée sera levée à 23 : 59 aujourd’hui même. Le protocole de retour au travail prévoit un retour progressif à compter du 11 novembre pour un retour complet des équipes le 15 novembre.

La nouvelle convention collective, qui couvre la période du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2027, prévoit un certain rattrapage salarial ainsi qu’une augmentation de salaire globale de 16,53%. La principale revendication salariale des syndiqués, le taux horaire de 30 $ de l’heure, sera atteint au 1er janvier 2025. Le règlement prévoit également un montant forfaitaire variable pouvant aller jusqu’à 3000 $. Outre les augmentations de salaire, la convention collective contient plusieurs gains comme la création d’un comité de relation de travail pour traiter des problèmes éventuels en cours de convention, une révision du calcul de l’ancienneté ainsi que l’introduction de blocs horaires qui amènera plus de stabilité dans les horaires pour les salariés travaillant à l’aréna en saison.

« L’hypothèse de règlement soumise par la conciliatrice nous semblait un bon compromis et c’est pourquoi nous avons accepté de la présenter à nos membres, » explique Mario Boissé, président du syndicat, « nous sommes satisfaits du résultat et heureux de pouvoir bientôt rentrer au travail et recommencer à offrir à la population les services dont elle était malheureusement privée. »

« Ce fut long et laborieux, mais les membres de Saint-Georges ont maintenant une bonne convention collective qui rejoint les standards habituels du monde municipal, » indique Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employés et employées de services publics (FEESP-CSN), « ils peuvent en être fiers ».

« Aujourd’hui je veux saluer la résilience et la persévérance des membres du syndicat, » conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « ce n’est jamais une décision facile de tenir son bout et d’aller en grève, mais ils sont restés debout et ont tenu le temps qu’il fallait. Leur courage a été payant et est inspirant ! »