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Municipaux de Saint-Georges | En grève pour le salaire… et le respect

Rassemblement de solidarité, en appui aux grévistes, le 25 mars dernier

Municipaux de Saint-Georges

En grève pour le salaire… et le respect

Les employés du service des loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges sont en grève générale illimitée depuis le 2 mars dernier, après avoir fait quatre jours de grève perlée. Officiellement, le principal point en litige porte sur les salaires, mais on sent bien qu’il s’agit surtout d’un enjeu de respect.

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Deux mois de conflit à la Ville de Saint-Georges | Le syndicat consolide ses appuis et va à la rencontre des citoyennes et citoyens

Deux mois de conflit à la Ville de Saint-Georges

Le syndicat consolide ses appuis et va à la rencontre des citoyennes et citoyens

 Saint-Georges, 2 mai 2024 — Les grévistes du service des loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges, ont participé hier à l’assemblée générale du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches ainsi qu’à une manifestation dans les rues de la capitale à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Le syndicat compte consolider ses appuis dans les prochaines semaines et aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens.

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Ça brasse à l’usine de Altrum à Saint-Martin

Le Syndicat des travailleurs du plastique de Beauce CSN dénonce aujourd’hui l’attitude de l’employeur face à la négociation actuelle en se faisant voir et entendre à l’extérieur de l’entreprise.

Malgré l’inflation importante des dernières années, l’employeur continue d’offrir à ses travailleuses et ses travailleurs des augmentations salariales qui les appauvrissent. « Les offres salariales de l’employeur sont ridicules », affirme Lisa Busque, présidente du Syndicat des travailleurs du plastique de Beauce CSN. « Il nous propose essentiellement d’être plus pauvre après la signature qu’avant celle-ci. Comment peut-il penser que c’est acceptable? »

« On a un employeur qui ne veut pas négocier réellement avec ses travailleuses et ses travailleurs, » souligne Pierre Emond, vice-président au Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches CSN. « Il demande la conciliation, mais les choses n’avancent pas. Ça fait plus de 9 mois que la convention est échue et on n’a toujours pas réglé. C’est inacceptable! »

La présidente du syndicat termine en indiquant : « Il nous offre 62 cents d’augmentation. Ça représente beaucoup moins que l’inflation. Comment ne pas se sentir insulté par la situation, et comment se sentir respecté avec des offres pareilles? L’usine roule présentement à plein régime. Clairement, on ne manque pas de travail. L’employeur fait même affaire avec des sous-traitants pour y arriver. Il n’y a aucune raison qu’il continue dans cette direction. »

Aucun mandat de grève n’a encore été adopté par le syndicat. La prochaine rencontre de conciliation est prévue le 7 mai.

semb-saq

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention, les 5000 employé-es de la SAQ en ont assez et veulent accélérer le rythme de négociation : ils exerceront une première journée de grève aujourd’hui. À moins d’avancées significatives à la table de négociation, le débrayage pourrait se poursuivre demain.

La question de la précarité d’emploi est au cœur des discussions. Le syndicat déplore que la SAQ maintienne un bassin de milliers d’employé-es à temps partiel et sur appel plutôt que de consolider l’ensemble des heures travaillées dans des postes permanents donnant notamment accès à l’assurance collective.

« C’est près de 70 % des employé-es de la SAQ qui sont à temps partiel et sur appel, qui ne savent jamais quand, ni combien d’heures, ils pourront travailler à la prochaine séquence de paye », rappelle le délégué-e du SEMB-SAQ–CSN pour Capitale-Nationale Ouest, Patrice Bourgeois. « Attendre sept années avant d’avoir accès à des assurances, ça n’a aucun bon sens en 2024, encore moins quand tu travailles pour l’État québécois. »

Pour la présidente du Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches, la SAQ va à contre-courant des meilleures pratiques pour attirer et retenir la main-d’œuvre. « La direction de la SAQ se plaint du fort taux de roulement de ses employé-es, mais on dirait qu’elle fait tout pour les faire fuir. Les employé-es de la SAQ ont le droit d’avoir un horaire stable, prévisible et adéquat », d’affirmer Barbara Poirier.

« La SAQ procure de grands bénéfices financiers à la société québécoise, certes. Mais il y a des limites à les faire sur le dos des travailleuses et des travailleurs », déclare Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Avenir des emplois

Dans le cadre de la présente négociation, le syndicat des employé-es de la SAQ désire améliorer l’accès du personnel à la formation et augmenter le nombre de conseillers en vin et de coordonnateurs en succursale afin de renforcer le service à la clientèle.

Le personnel souhaiterait également pouvoir préparer en magasin les commandes effectuées sur Internet. À cet effet, le syndicat reproche à la direction de s’entêter à concentrer dans son centre de distribution de Montréal la préparation des commandes pour l’ensemble du Québec ; centralisation responsable des délais de livraison de cinq jours et des résultats décevants des ventes effectuées en ligne.

Par ailleurs, la partie syndicale dénonce le souhait de la direction de chercher à faciliter la fermeture de succursales de la SAQ en région afin de les remplacer par des permis privés d’agence. En plus de constituer un recul des emplois, une telle mesure viendrait miner l’offre à la clientèle en région, estiment les employé-es.

Un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs !

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es des succursales de Place Laurier et des Galeries de la Capitale, sont actuellement présents devant le Salon International du Livre de Québec au centre des congrès. Le but de leur présence est de distribuer des tracts pour faire éclater au grand jour leurs conditions de travail et les demandes démesurées de l’employeur dans le cadre de leur négociation.

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