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Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Négociation

Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Québec, 8 janvier 2024. – Les employé-es municipaux de Château-Richer sont en grève depuis minuit et ce jusqu’à midi aujourd’hui. « Il s’agit d’une grève qui aurait pu être évitée », peste André Tanguay, délégué syndical de la ville de Château-Richer au Syndicat des employés municipaux de la Côte de Beaupré (CSN). Le seul point en litige porte sur les salaires.

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L’Université Laval recourt à la conciliation pour cacher son refus de négocier

Louis Emond, président du SCCCUL–CSN. Photo: Daniel Maillard

L’Université Laval recourt à la conciliation pour cacher son refus de négocier

(Québec, le mardi 5 décembre 2023) – Déception et colère. Tels sont les sentiments qui animent les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN) à la suite du recours à la conciliation par l’employeur. Le 28 novembre dernier, le syndicat a pourtant déposé un projet de règlement juste et raisonnable susceptible de faire débloquer les négociations qui s’étirent depuis un an. En réponse, l’Université Laval a plutôt choisi de camoufler son obstination à ne pas négocier. « L’Université cherche à gagner du temps au lieu de négocier de bonne foi avec les personnes chargées de cours. Nous ne sommes pas dupes, c’est littéralement un refus de négocier. Le même stratagème a d’ailleurs été utilisé en 2012 et 2018 par l’Université », s’insurge Louis Emond, président du SCCCUL–CSN.

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Coupure de service au RTC | Les syndicats remettent en doute les justifications de la direction

Coupure de service au RTC

Les syndicats remettent en doute les justifications de la direction

Québec, 30 novembre 2023. – Les deux principaux syndicats du RTC ont soulevé d’importantes questions sur l’argumentaire utilisé par la direction de la société de transport en commun pour justifier les coupures de services annoncées à la fin de la semaine dernière. « On se demande s’il ne s’agit pas d’une opération de relations publiques pour répondre aux critiques de mauvaise foi qui arguent que les autobus sont vides, » soulève Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain inc. (CSN), qui représente les chauffeurs.

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Au tour des chargé-es de cours de l’Université Laval de voter pour la grève

Vote de grève des chargés-es de cours de l’UL avec les membres de la CSN, le 22 Novembre 2023, ©photo Daniel Mallard

Au tour des chargé-es de cours de l’Université Laval de voter pour la grève

(Québec, le vendredi 24 novembre 2023) – Réunies en grand nombre en assemblée générale mercredi après-midi, les personnes chargées de cours de l’Université Laval se sont dotées d’un mandat de dix jours de grève à déclencher au moment jugé opportun, dans une proportion de 93 %. « La participation historique à l’assemblée et le résultat sans équivoque du vote soulignent à grand trait la colère et la détermination des membres face à une négociation qui s’étire et des offres patronales insatisfaisantes, constate Louis Emond, président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN).

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Le Front commun interpelle le ministre Bernard Drainville

Le Front commun de la région de Québec Chaudière-Appalaches a profité de la présence du ministre Bernard Drainville dans la circonscription pour lui rappeler à quel point les offres de son gouvernement sont méprisantes, en occupant les devants de son bureau de circonscription.

« Nous avons décidé d’occuper les devants du bureau du ministre pour s’assurer qu’il comprenne le message; l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne passe pas ! Les augmentations de salaire ne couvriraient même pas l’inflation anticipée et nous appauvriraient. Nous n’accepterons jamais ça, surtout pas après tous les efforts qu’on nous a demandés pendant la pandémie », ont lancé d’une seule voix les porte-paroles du Front commun de la région, Barbara Poirier de la CSN, Pascal Côté de la CSQ, Carl Reinhardt de la FTQ et Mélanie Lapointe de l’APTS.

En effet, la dernière offre salariale du gouvernement de 10,3 % sur cinq ans est bien inférieure à l’inflation réelle et prévue. La mise à jour économique du 7 novembre dernier a d’ailleurs confirmé que l’offre salariale d’octobre 2023 est encore pire que celle de décembre 2022. L’appauvrissement sur cinq ans des travailleuses et des travailleurs du secteur public passerait de 7,4 % à 7,8 %. En 2022, l’inflation a été trois fois plus élevée que ce que prévoyait le gouvernement et en 2023, ce sera au moins deux fois plus élevé.

Rappelons qu’en plus de se faire offrir un appauvrissement, les travailleuses et les travailleurs des services publics accusent un retard salarial de 11,9 % par rapport aux autres salariés québécois. Et dans un contexte où il n’est pas rare de voir des règlements salariaux records, avec des hausses salariales de 5 % ou du 6 % par année dans le secteur privé, l’écart se creusera encore.

Le Front commun a annoncé la tenue de trois journées complètes de grève les 21,22 et 23 novembre prochains, à moins d’en arriver à une entente d’ici là, tant au niveau des conditions de travail et de pratique que salariales.

Pour plus d’informations sur cette négociation : frontcommun.org.