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Chateau-Richer

Une seconde grève pour les employés-es de la ville de Château-Richer

Les employés-es municipaux de la ville de Château-Richer sont en grève toute la journée, aujourd’hui. C’est la seconde séquence de grève à survenir depuis le début du mois de janvier. Bien qu’une entente de principe soit intervenue entre le syndicat et la ville, l’employeur serait revenu sur sa parole en reniant l’entente. C’est cette mauvaise foi qui pousse les syndiqués à exercer une seconde journée de grève.

« Encore une autre journée de grève qui aurait pu être évitée si le maire avait tenu parole. Si lui et son équipe n’ont pas été capables de faire leur travail convenablement et d’évaluer correctement l’entente que nous avions, ce n’est pas à nous ni à la population de payer pour cela. », pestent les représentants du Syndicat des employés municipaux de la Côte-de-Beaupré (CSN). En effet, le maire de la ville indique que l’entente actuelle, ayant été présentée et préalablement acceptée par le conseil municipal, n’avait pas été calculée proprement et couterait maintenant trop cher à la ville.

Du côté du syndicat, l’abolition d’un échelon de l’échelle salariale ne concernerait que huit syndiqués. Les coûts d’un tel changement sont évalués à environ 9000$ par année pour la durée de la convention, loin des 130 000$ énoncés par la ville. « Ce ne serait pas la première fois que la ville nous démontrerait son incapacité en matière de mathématiques… Ils doivent gérer la ville et ne sont même pas capables d’analyser convenablement une entente de principe qu’ils ont négociée et par la suite approuvée. Si j’étais un citoyen de Château-Richer, je me poserais de sérieuses questions sur leur capacité à gérer la ville. » s’indigne Louis Hamel, trésorier du Conseil Central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Pour la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), la situation est plutôt insultante. « On a une ville et une administration qui n’arrivent pas à faire son travail convenablement, et qui décident en plus d’engager un avocat patronal à hauts frais pour un litige de 9000$? Déjà aujourd’hui, leurs frais d’avocat sont surement plus élevés que le coût de la convention collective. Il serait temps qu’ils mettent leur égo de côté et qu’ils respectent les contribuables qui en font les frais. » déclare Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la FEESP.

La grève s’étendra sur toute la journée du 22 janvier 2024. Des plaintes ont aussi été déposées au Tribunal administratif du travail pour négociation de mauvaise foi et entrave aux activités syndicales de la part du syndicat, l’audience est prévue pour le 30 janvier. Entre-temps, le syndicat a proposé à l’employeur des séances de conciliation jeudi et vendredi dernier, soit le 18 et le 19 janvier, pour dénouer l’impasse. Aucune réponse de la part de l’administration n’a été fournie au Tribunal face à cette proposition.

Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Négociation

Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Québec, 8 janvier 2024. – Les employé-es municipaux de Château-Richer sont en grève depuis minuit et ce jusqu’à midi aujourd’hui. « Il s’agit d’une grève qui aurait pu être évitée », peste André Tanguay, délégué syndical de la ville de Château-Richer au Syndicat des employés municipaux de la Côte de Beaupré (CSN). Le seul point en litige porte sur les salaires.

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L’Université Laval recourt à la conciliation pour cacher son refus de négocier

Louis Emond, président du SCCCUL–CSN. Photo: Daniel Maillard

L’Université Laval recourt à la conciliation pour cacher son refus de négocier

(Québec, le mardi 5 décembre 2023) – Déception et colère. Tels sont les sentiments qui animent les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN) à la suite du recours à la conciliation par l’employeur. Le 28 novembre dernier, le syndicat a pourtant déposé un projet de règlement juste et raisonnable susceptible de faire débloquer les négociations qui s’étirent depuis un an. En réponse, l’Université Laval a plutôt choisi de camoufler son obstination à ne pas négocier. « L’Université cherche à gagner du temps au lieu de négocier de bonne foi avec les personnes chargées de cours. Nous ne sommes pas dupes, c’est littéralement un refus de négocier. Le même stratagème a d’ailleurs été utilisé en 2012 et 2018 par l’Université », s’insurge Louis Emond, président du SCCCUL–CSN.

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Coupure de service au RTC | Les syndicats remettent en doute les justifications de la direction

Coupure de service au RTC

Les syndicats remettent en doute les justifications de la direction

Québec, 30 novembre 2023. – Les deux principaux syndicats du RTC ont soulevé d’importantes questions sur l’argumentaire utilisé par la direction de la société de transport en commun pour justifier les coupures de services annoncées à la fin de la semaine dernière. « On se demande s’il ne s’agit pas d’une opération de relations publiques pour répondre aux critiques de mauvaise foi qui arguent que les autobus sont vides, » soulève Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain inc. (CSN), qui représente les chauffeurs.

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Au tour des chargé-es de cours de l’Université Laval de voter pour la grève

Vote de grève des chargés-es de cours de l’UL avec les membres de la CSN, le 22 Novembre 2023, ©photo Daniel Mallard

Au tour des chargé-es de cours de l’Université Laval de voter pour la grève

(Québec, le vendredi 24 novembre 2023) – Réunies en grand nombre en assemblée générale mercredi après-midi, les personnes chargées de cours de l’Université Laval se sont dotées d’un mandat de dix jours de grève à déclencher au moment jugé opportun, dans une proportion de 93 %. « La participation historique à l’assemblée et le résultat sans équivoque du vote soulignent à grand trait la colère et la détermination des membres face à une négociation qui s’étire et des offres patronales insatisfaisantes, constate Louis Emond, président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN).

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