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Appui pour les grévistes du STT de Hilton Québec (CSN)

Les travailleuses et les travailleurs sont en grève depuis le 7 septembre.

Québec, le 4 novembre 2021 

Objet : Appui pour les grévistes du STT de Hilton Québec (CSN) 

Bonjour, 

Comme vous le savez, les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Hilton sont en grève générale illimitée depuis le 7 septembre. 

Le Hilton fait partie de la négociation coordonnée regroupant 26 hôtels et il reste le seul hôtel dans notre région dont les négociations achoppent. De plus, l’employeur reste intransigeant en voulant enlever des acquis à ses travailleuses et travailleurs. 

Par ailleurs, après plusieurs séances de négociations, le Hilton s’obstine à manquer effrontément de respect à nos camarades en installant même, ce 4 novembre, une clôture de fer pour tenir éloignés les grévistes des portes et des clients. Un véritable mur de la honte dont l’objectif est sans nul doute de miner le moral des syndiqué-es. C’est inconcevable! 

Nous devons les aider à tenir la minute de plus. Voilà pourquoi nous vous sollicitons pour un don afin de démontrer notre appui solidaire devant un employeur qui ne cherche, encore une fois, qu’à augmenter ses marges de profit sur le dos et aux dépens des personnes qui assurent la rentabilité de l’hôtel. Nous soupçonnons même l’employeur de recevoir, et ce, malgré la grève générale illimitée, des subventions salariales du gouvernement. 

Nous vous demandons de faire vos chèques au nom du STT DE HILTON Québec (CSN) et de nous les faire parvenir au conseil central : 155, boulevard Charest Est, Québec (Québec), G1K 3G6, bureau 200. Vous pouvez également procéder par virement Interac à ccqca@csn.qc.ca en utilisant les paramètres suivants : 

Question : Hilton 

Réponse : quebec 

Cette lutte porte fondamentalement sur le respect. Aidez-nous à démontrer à ces travailleurs et travailleuses le véritable sens du mot « solidarité » à la saveur CSN. Je vous remercie d’avance en leur nom. 

Solidairement, 

Barbara Poirier, présidente 

Grève chez Hema-Québec

Ligne de piquetage devant le GLOBULE Lebourgneuf

Grève chez Hema-Québec

2 ans sans convention, ça suffit! On passe à l’action!

Les travailleuses et les travailleurs d’Hema-Québec sont en grève aujourd’hui et demain, tant à Montréal qu’à Québec. Des travailleuses et travailleurs ont tenu une ligne de piquetage et un rassemblement de solidarité lundi midi devant le GLOBULE Lebourgneuf afin de sensibiliser les donneurs à propos des négociations qui piétinent et de la mauvaise foi de leur employeur alors que des collègues piquetaient devant les autres installations de l’employeur.

Cliquez pour lire le communiqué national

Grève dans les traversiers – Les négociations piétinent, faute de mandats du Conseil du trésor

Grève dans les traversiers – Les négociations piétinent, faute de mandats du Conseil du trésor

(Québec, 3 novembre 2021) Devant l’impasse qui perdure à la table de négociation, les travailleuses et les travailleurs de la traverse Québec–Lévis ont déclenché tôt ce matin une grève de quatre jours, rejoignant ainsi leurs collègues des traverses Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola et Matane–Baie-Comeau–Godbout.

En conférence de presse ce matin, les travailleuses et les travailleurs des traversiers affiliés à la CSN ont expliqué que la séance de négociation tenue hier avec la Société des traversiers du Québec (STQ) n’a pas permis d’en arriver à une entente, ce qui aurait mis fin aux journées de grève. Alors qu’il ne reste que des enjeux à incidence monétaire à régler, la négociation, qui dure depuis novembre 2019, devra se poursuivre. Aucune date n’a été fixée pour un éventuel retour à la table de négociation et tant que le Conseil du trésor ne donnera pas de nouveaux mandats à la STQ, aucune avancée ne pourra se faire. Rappelons que les travailleuses et les travailleurs ont toujours deux journées de grève « en banque », qu’ils pourront utiliser au moment jugé opportun.  

De plus, les augmentations oscillant entre 14 % et 24 % octroyées aux travailleurs des traverses dits brevetés (capitaines, officiers et lieutenants notamment), affiliés à une autre organisation syndicale, laissent entendre que le Conseil du trésor possède les marges de manœuvre nécessaires. Pour l’instant, l’offre présentée à la CSN se situe entre 6,8 % et 14 %, ce qui accentue l’écart de façon considérable entre les bas salarié-es et les autres travailleuses et travailleurs œuvrant sur les traverses.

Attirer et retenir le personnel des traversiers pour éviter des bris de service

Au cœur des dernières demandes qui restent à régler se trouve l’enjeu d’attraction et de rétention du personnel des traverses. Les membres du Regroupement des traversiers CSN exigent que des mesures concrètes soient instaurées en ce sens afin d’éviter des bris de service. Ainsi, ils demandent un rehaussement pour les préposé-es au quai, ce qui leur permettrait de toucher un meilleur salaire et, par conséquent, d’attirer davantage, ainsi qu’une prime d’attraction et de rétention. De plus, les travailleuses et les travailleurs souhaitent que le versement de leur prime d’inconvénient soit maintenu, même lorsqu’en temps supplémentaire.

Service indispensable

Accompagné par la députée de Québec solidaire Catherine Dorion, porte-parole en matière de transport pour le deuxième groupe d’opposition, le Regroupement des traversiers CSN a aussi rappelé l’importance du service des traverses qui transportent quotidiennement des milliers de personnes et qui permettent d’éviter de longs détours. Les traverses assurent aussi le transport efficace de matières premières indispensables, tel que le grain, notamment, sur la traverse Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola.

Citations

« Il est clair que si on souhaite que la négociation sorte de l’impasse, le Conseil du trésor devra donner des mandats à la Société des traversiers du Québec afin de permettre de réduire l’écart avec les travailleurs brevetés » – Patrick St-Pierre, co-porte-parole du Regroupement des traversiers CSN.

« S’assurer d’accorder une attention particulière aux bas salarié-es des secteurs public et parapublic a été au cœur de la négociation avec le gouvernement jusqu’ici. Alors que cet objectif a été atteint pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de réseaux de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation, pourquoi refuse-t-on d’accorder ce même traitement aux employé-es des traverses? » – Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN).

« Tant qu’il n’y aura pas de règlement satisfaisant, les perturbations risquent de se maintenir. Les travailleuses et les travailleurs ne baisseront pas les bras. Alors que des milliers de Québécoises et de Québécois optent quotidiennement pour ces voies de transport, le Conseil du trésor doit intervenir rapidement pour limiter les inconvénients et offrir à nos membres des conditions convenables » – Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

« Il est où le ministre des Transports? Là, il est devant une solution concrète pour soulager les automobilistes du trafic et il reste les bras croisés. Au lieu d’être obsédé avec son 3e lien, le ministre devrait mettre ses efforts pour faire en sorte que son gouvernement donne les moyens à la STQ de régler cette négociation » – Catherine Dorion, députée de Taschereau et porte-parole en matière de transport pour Québec solidaire.

Les travailleuses des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève pour trois jours

NÉGOCIATIONS

Les travailleuses des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève pour trois jours

Québec, le 2 novembre 2021 – Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) syndiqués à la CSN seront en grève les 2, 3 et 4 novembre prochains afin d’accroître la pression sur le gouvernement alors que les négociations s’intensifient. Après avoir manifesté devant leurs établissements respectifs mardi et mercredi, les travailleuses et travailleurs de la région se rassembleront devant plusieurs bureaux de députés ainsi que devant le Conseil du trésor jeudi avant-midi.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement, » déclare Mélanie Pelletier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de CPE de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Accepter ce que le gouvernement nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées et qu’elles continueraient de quitter leur emploi. »

Les 11 000 travailleuses et travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre derniers. Les représentantes et représentants des salarié-es jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisé à la table de négociation dans les dernières semaines.

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte, » explique Mélanie Pelletier. « Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours! » 

En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de la région de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN compte environ 1 500 membres travaillant dans 59 CPE. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui représente la très grande majorité des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance avec près de 11 000 membres, partout au Québec. Il est également affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui regroupe plus de 250 syndicats représentant 45 000 travailleuses et travailleurs, tant dans le secteur public que privé.

Vote de grève dans plusieurs CHP de la région

Le groupe de travailleuses et travailleurs après l’assemblée à la résidence Les Marronniers.
Négociation coordonnée dans les centres d’hébergement privés

Vote de grève dans plusieurs résidences de la région

Québec, 21 octobre 2021. – Dans les deux derniers jours, les membres des sections Les Marronniers, à Lévis, et Roseraie, à Sainte-Foy, du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec (CSN) ont adopté en assemblée générale une banque de cinq journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Il s’agissait des deux dernières sections du syndicat à prendre des votes de grève.

« Les cinq sections participant à la négociation coordonnée des centres d’hébergement privés (CHP) qui n’ont pas encore eu de règlement ont toutes adopté des banques de journées de grève dans les dernières semaines », explique Marlène Ross, présidente du syndicat régional. « Les membres veulent ainsi montrer leur détermination ».

Dans le contexte actuel de pandémie de COVID-19, les syndicats CSN du secteur des CHP ont adopté une plateforme de demandes communes. Ils revendiquent une prolongation d’un an de leurs conventions collectives respectives ainsi qu’une augmentation salariale de 1,00 $ l’heure pour tous les titres d’emploi œuvrant dans les résidences.

« Il y a beaucoup d’incertitude dans l’air actuellement à cause de la COVID », explique Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « c’est pourquoi les syndicats ont opté pour une stratégie de négociation simplifiée qui reporte les pourparlers réguliers à l’an prochain. » Selon la présidente du conseil central, « les parties impliquées dans toute négociation doivent faire des projections qui tiennent compte de plusieurs variables complexes. Or, la sortie de la pandémie demeure inconnue pour le moment. Il s’agit donc d’une proposition gagnante pour les parties, une avenue pragmatique qui permet de placer toutes les énergies sur la lutte contre la pandémie. »

« Même si nos revendications communes sont simples, plusieurs employeurs refusent de les accepter et laissent traîner la négociation, » ajoute Marlène Ross, « c’est pour cela que nous en sommes rendus à envisager la grève ». La présidente du syndicat tient à souligner qu’il n’est pas trop tard et qu’une grève peut être évitée dans les CHP. « Les trois employeurs concernés n’ont qu’à suivre l’exemple des cinq propriétaires qui ont réglé jusqu’à maintenant dans des résidences de la région que nous représentons », conclut Marlène Ross.

À propos

Le Syndicat des centres d’hébergement privés de la région de Québec (CSN) compte environ 600 membres dans 11 accréditations, il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN, qui compte quelque 3 000 travailleuses et travailleurs de centres d’hébergement privés, regroupés en 11 syndicats régionaux, partout au Québec, et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui regroupe près de 45 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de 240 syndicats. La CSN compte au total plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.