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Le Syndicat des travailleurs d’Olymel rectifie les faits

Photo : Louise Leblanc

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel rectifie les faits

En prévision de la tenue d’une assemblée de consultation de ses membres mardi matin, le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN tient à rectifier certains commentaires véhiculés par Olymel dans les médias au cours des derniers jours.

« Ce n’est pas la première fois qu’Olymel fait preuve d’un manque flagrant de respect envers ses travailleurs, le processus de négociation, et voir même, le Code du travail, » déplore Martin Maurice, président du syndicat. « L’employeur s’est récemment ingéré dans les affaires syndicales en contactant des travailleurs pour les influencer, une pratique qui est interdite selon l’article 12 du Code du travail. Et maintenant, il se permet de diffuser des informations partielles et erronées qui peuvent induire la population en erreur. »

Le président rappelle que, dans les faits, ni le syndicat et ni Olymel n’ont accepté la proposition de règlement du conciliateur. Malgré cela, Olymel insistait pour que le syndicat recommande la proposition à ses membres, ce que les représentants syndicaux ne pouvaient pas faire selon leur mandat actuel. Le syndicat a plutôt offert de présenter la proposition à ses membres, ce que les représentants d’Olymel jugeaient insuffisant. Ces derniers ont continué d’insister pour obtenir une recommandation favorable du syndicat, affirmant que si le syndicat ne s’engageait pas en ce sens, la proposition n’était pas valable.

Or, contrairement aux prétentions de l’employeur, le syndicat n’a pas quitté la table brusquement, il a plutôt informé la conciliation qu’il allait faire le point avec ses membres en assemblée pour les informer de la position de chaque partie.

« Nous sommes une organisation démocratique, et nous avons un devoir de consulter et d’entendre nos membres. Nous tenons une assemblée demain matin avec l’ensemble d’entre eux, et nous serons prêts à retourner en conciliation dans les heures qui suivent. Certains peuvent trouver ça brusque, mais pour nous, c’est une simple question de respect, » a conclu le président.

Sur la question de l’abattage humanitaire, le syndicat réitère qu’il entend bien le cri de cœur des producteurs, et qu’il est prêt à reprendre rapidement les négociations afin d’éviter une telle crise. Les travailleurs des abattoirs du Québec méritent mieux. Résorber la pénurie ne se fera pas sans un rehaussement rapide des salaires dans les abattoirs. Après ceux de la volaille, les travailleurs des abattoirs de porc s’attendent eux aussi à améliorer leur sort.

Veuillez noter qu’aucune entrevue ne sera accordée d’ici la tenue de l’assemblée du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN.

15 jours supplémentaires de grève à la coopérative funéraire des deux rives

15 jours supplémentaires de grève à la coopérative funéraire des deux rives

Réunis en assemblée générale ce lundi soir, les employé-es de la Coopérative funéraire des Deux Rives ont voté dans une proportion de 90% en faveur d’une banque de 15 jours de grève supplémentaires à exercer au moment jugé opportun.

Ces journées de grève s’ajoutent à une série de cinq journées de débrayage déjà exercées en juillet et adoptés également avec une quasi-unanimité (98 %). L’intensification des moyens de pression vise à forcer la direction à se rassoir à la table de négociation pour discuter sans plus tarder des inquiétudes et des frustrations qui s’accumulent chez les 110 employé-es de la coopérative.

Ceux-ci estiment qu’en raison d’une dégradation des conditions d’exercice, ils ne disposent plus des moyens suffisants pour remplir adéquatement leur délicate mission. Ils s’inquiètent pour la qualité du service aux proches des défunts et leur propre santé psychologique. Selon la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coopérative funéraire des Deux Rives (CSN), l’écrasante majorité de voix en faveur de ces nouveaux moyens de pression démontre que la patience des syndiqués a atteint ses limites, alors que les pourparlers sont au point mort.

« La direction semble prendre la détresse des employé-es avec une certaine légèreté », s’est inquiétée Catherine Caron à l’issue du vote. « Les gens qui offrent l’accompagnement et le réconfort au quotidien travaillent dans un contexte de plus en plus néfaste et demandent à être entendus sans plus attendre. On doit sentir une volonté sérieuse de négocier parce que notre mission fondamentale est compromise actuellement. La volonté d’agir chez nos membres est évidente et on s’attend maintenant à des gestes concrets de nos vis-à-vis. »

Une conférence de presse du syndicat, à ce sujet, est prévue ce mercredi en avant-midi.

La négociation pour le renouvellement de la convention collective se déroule depuis un an sans avancée réelle à la table de négociation. Certains reculs proposés démontrent également le manque de volonté de l’employeur à redresser la barre et à régler les nombreux dossiers en litige.

Grève chez Olymel – L’art de négocier tout seul

Photo: Pascal Ratthé

Grève chez Olymel – L’art de négocier tout seul

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN dénonce l’impasse à laquelle il fait face après une énième ronde de négociations avec un employeur qui semble tout faire pour ralentir les pourparlers.

Rappelons que les membres du syndicat sont en grève depuis le 28 avril 2021.

« Assez, c’est assez ! Après plus d’une quinzaine de séances de conciliation, on s’attend à beaucoup plus de sérieux de la part de l’employeur, » déplore Martin Maurice, président du syndicat. « Olymel n’a déposé aucune nouvelle proposition salariale au cours des deux derniers jours. On ne peut pas continuer à négocier tout seul. Est-ce qu’on est les seuls à vouloir trouver des solutions pour mettre fin à ce conflit? La question se pose. »

Convoqué par les conciliateurs au dossier les 29 et 30 juillet, le syndicat dénonce notamment qu’il est le seul à avoir entrepris un compromis salarial lors de la dernière ronde de négociations.

« Si Olymel pense qu’on va s’épuiser, il a tort. Nos membres sont plus mobilisés que jamais, et nous allons tout faire pour avoir une convention collective à la hauteur du respect que l’on mérite, » a conclu le président.

Coopérative funéraire des deux rives – En grève à compter de mardi matin

Photo : Pascal Ratthé

Coopérative funéraire des deux rives – En grève à compter de mardi matin

Devant l’impasse à la table de négociation, les travailleuses et les travailleurs de la Coopérative funéraire des deux rives seront à nouveau en grève à compter de demain matin à 9h.

Le piquetage se fera, encore une fois, devant le centre administratif de la coopérative sise au 465 rue Godin et ce, pour les 72 prochaines heures. La grève prendrait fin vendredi matin à 7h 59.

Toutefois, les membres du syndicat sont conviés à une assemblée générale qui se tiendra le lundi 2 août afin de se doter d’une banque de 10 jours de grève supplémentaires.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la coopérative funéraire des deux rives (CSN) regroupe 110 personnes et est affilié à la Fédération du Commerce (CSN) qui est composée de 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) qui compte 45 000 membres dans 250 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 300 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privés que publics.

Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie prêts à revenir, mais pas à n’importe quel prix !

Photo : Pascal Ratthé

Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie prêts à revenir, mais pas à n’importe quel prix !

Les membres des syndicats de la région de la Capitale-Nationale participant à la dixième ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie à la CSN, ont manifesté devant les hôtels Delta et Hilton à Québec jeudi pour demander aux hôteliers de négocier de bonne foi et de leur offrir des conditions de travail adaptées à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement au Québec.

« Après plus d’un an de pause en raison de la crise sanitaire, on peut finalement voir pointer à l’horizon un début de reprise de l’activité touristique, explique le trésorier de la FC–CSN, Michel Valiquette. On invite les employeurs à presser le pas et à négocier rapidement pour s’assurer qu’aucun conflit de travail ne vienne plomber leur chance de tirer profit de la saison touristique qui arrive. »

Alors que les conventions collectives de la plupart des syndicats participant à la négociation coordonnée sont échues depuis plus d’un an, plusieurs employeurs ne démontrent aucun empressement à s’entendre. Certains tentent même de profiter de la crise pour sabrer les conditions de travail des salarié-es.

« On voit très bien dans la région que les touristes sont en train de revenir et que la pénurie de main-d’œuvre pousse les employeurs — notamment en restauration et en hôtellerie — à se faire concurrence pour attirer les travailleuses et les travailleurs, note la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches, Ann Gingras. La semaine dernière, plusieurs hôteliers de la région se sont d’ailleurs plaints dans les médias de la catastrophe que représente le manque de main-d’œuvre pour l’industrie. Dans ce contexte, on comprend mal les hôteliers qui demandent des reculs dans les conventions collectives. Ils se tirent carrément dans le pied. »

À propos de la négociation coordonnée de l’hôtellerie
Regroupant plus de 2 500 professionnel-les de l’hôtellerie actifs dans les régions de la Capitale-Nationale, de la Montérégie, de l’Estrie et du Grand Montréal, les 26 syndicats participants à la négociation coordonnée ont adhéré à une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

La plateforme commune adoptée par les syndicats participants comprend quatre grandes demandes : une convention collective d’une durée de quatre ans; des améliorations aux régimes d’assurance collective; le maintien des liens d’emploi — et donc des droits de rappel et d’ancienneté — rétroactivement au 13 mars 2020; et des augmentations salariales raisonnables variant entre 2,1 % et 4 % par année.

En plus de ces demandes et de leurs demandes locales, les syndicats s’engagent à n’accepter aucun recul sur les clauses de nature pécuniaire ou sur les demandes de plateforme des négociations coordonnées antérieures.