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Les chargé·es de cours de l’Université Laval en grève dès jeudi

Parce que la question salariale demeure objet de litige avec l’employeur, les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN) n’auront d’autre choix que de déclencher la grève jeudi le 15 février, si aucune entente de principe n’est convenue entre les parties d’ici là.

Ce moyen de pression ultime est conforme au mandat de dix jours de grève obtenu à 93 %, lors d’une assemblée syndicale à la participation historique, en novembre dernier. Les personnes chargées de cours sont des joueurs clés à l’Université et méritent reconnaissance, c’est-à-dire un salaire comparable à celui offert dans les autres universités du Québec et qui tient compte de l’inflation galopante des dernières années.

Depuis la mi-janvier, les négociations avec l’Université se sont accélérées, progressant à certains égards, particulièrement sur les enjeux normatifs. Cependant, l’impasse demeure quant aux clauses salariales.

« L’Université réalise des surplus actuellement et a la capacité de mieux payer celles et ceux qui, malgré leur statut précaire, sont responsables de plus de la moitié de l’enseignement, principalement au premier cycle. Elle a les moyens de donner leur juste part aux personnes chargées de cours », estime Louis Emond, président du SCCCUL–CSN, qui se désole du même souffle de l’impact d’une grève pour les étudiantes et les étudiants. Dans les faits, les chargé·es de cours de l’Université Laval doivent obtenir un rattrapage salarial afin d’atteindre une rémunération comparable à celle offerte dans les autres universités du Québec.

« Notre fédération constate que l’Université maintient dans la précarité ses piliers de l’enseignement alors que son succès dépend de leur dévouement auprès de la population étudiante. Le SCCCUL–CSN peut compter sur la solidarité de notre douzaine de syndicats universitaires affiliés représentant près de 11 000 personnes chargées de cours », rappelle Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), responsable du regroupement université.

« Depuis plus d’un an, le SCCCUL–CSN multiplie les approches pour tenter d’accélérer la négociation. C’est quand même déplorable qu’il faille en arriver au déclenchement de la grève pour espérer obtenir un salaire décent, alors que tout le monde dans la Capitale constate l’augmentation fulgurante du coût de la vie. L’Université Laval, l’un des moteurs économiques de notre région, devrait comprendre la réalité des chargé·es de cours », analyse François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN).

Les personnes chargées de cours de l’Université Laval sont sans contrat de travail depuis décembre 2022.

Ville de Saint-Georges | Les employés municipaux des loisirs et de la culture seront en grève les 3 et 4 février

Ville de Saint-Georges

Les employés municipaux des loisirs et de la culture seront en grève les 3 et 4 février

Saint-Georges, 2 février 2024. – Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges – CSN, qui représente les salariés du service des loisirs et de la culture, seront en grève les 3 et 4 février prochains. Un piquet de grève sera érigé devant le Centre sportif Lacroix-Dutil et des porte-paroles syndicaux seront disponibles pour donner des entrevues à 10h, le samedi 3 février.

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Ville de Saint-Georges | Les employés municipaux des loisirs et de la culture ont déposé un avis de grève pour les 3 et 4 février

Ville de Saint-Georges 

Les employés municipaux des loisirs et de la culture ont déposé un avis de grève pour les 3 et 4 février

Saint-Georges, 24 janvier 2024. – Confrontés à des négociations qui s’éternisent, le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges – CSN, qui représentent les salariés du service des loisirs et de la culture, a déposé le 23 janvier un avis de grève pour les 3 et 4 février prochains, en plein durant le Tournoi de Hockey Comrie. Loin d’être une fatalité, la grève peut être évitée pour peu que le rythme des négociations s’accélère.

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Chateau-Richer

Une seconde grève pour les employés-es de la ville de Château-Richer

Les employés-es municipaux de la ville de Château-Richer sont en grève toute la journée, aujourd’hui. C’est la seconde séquence de grève à survenir depuis le début du mois de janvier. Bien qu’une entente de principe soit intervenue entre le syndicat et la ville, l’employeur serait revenu sur sa parole en reniant l’entente. C’est cette mauvaise foi qui pousse les syndiqués à exercer une seconde journée de grève.

« Encore une autre journée de grève qui aurait pu être évitée si le maire avait tenu parole. Si lui et son équipe n’ont pas été capables de faire leur travail convenablement et d’évaluer correctement l’entente que nous avions, ce n’est pas à nous ni à la population de payer pour cela. », pestent les représentants du Syndicat des employés municipaux de la Côte-de-Beaupré (CSN). En effet, le maire de la ville indique que l’entente actuelle, ayant été présentée et préalablement acceptée par le conseil municipal, n’avait pas été calculée proprement et couterait maintenant trop cher à la ville.

Du côté du syndicat, l’abolition d’un échelon de l’échelle salariale ne concernerait que huit syndiqués. Les coûts d’un tel changement sont évalués à environ 9000$ par année pour la durée de la convention, loin des 130 000$ énoncés par la ville. « Ce ne serait pas la première fois que la ville nous démontrerait son incapacité en matière de mathématiques… Ils doivent gérer la ville et ne sont même pas capables d’analyser convenablement une entente de principe qu’ils ont négociée et par la suite approuvée. Si j’étais un citoyen de Château-Richer, je me poserais de sérieuses questions sur leur capacité à gérer la ville. » s’indigne Louis Hamel, trésorier du Conseil Central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Pour la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), la situation est plutôt insultante. « On a une ville et une administration qui n’arrivent pas à faire son travail convenablement, et qui décident en plus d’engager un avocat patronal à hauts frais pour un litige de 9000$? Déjà aujourd’hui, leurs frais d’avocat sont surement plus élevés que le coût de la convention collective. Il serait temps qu’ils mettent leur égo de côté et qu’ils respectent les contribuables qui en font les frais. » déclare Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la FEESP.

La grève s’étendra sur toute la journée du 22 janvier 2024. Des plaintes ont aussi été déposées au Tribunal administratif du travail pour négociation de mauvaise foi et entrave aux activités syndicales de la part du syndicat, l’audience est prévue pour le 30 janvier. Entre-temps, le syndicat a proposé à l’employeur des séances de conciliation jeudi et vendredi dernier, soit le 18 et le 19 janvier, pour dénouer l’impasse. Aucune réponse de la part de l’administration n’a été fournie au Tribunal face à cette proposition.

Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Négociation

Les employé-es de la municipalité de Château-Richer en grève

Québec, 8 janvier 2024. – Les employé-es municipaux de Château-Richer sont en grève depuis minuit et ce jusqu’à midi aujourd’hui. « Il s’agit d’une grève qui aurait pu être évitée », peste André Tanguay, délégué syndical de la ville de Château-Richer au Syndicat des employés municipaux de la Côte de Beaupré (CSN). Le seul point en litige porte sur les salaires.

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