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Crampons obligatoires pour les employés du CIUSSS

Crampons obligatoires pour les employés du CIUSSS

Le syndicat réagit positivement… et y va d’une suggestion

Québec, 14 novembre 2019. – Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS de la Capitale-Nationale (CSN) réagit positivement à l’annonce de crampons obligatoires pour les employés du CIUSSS qui risquent de chuter dans le cadre de leur travail et invite la direction à aller encore plus loin dans le cadre de la prévention.

« Nous saluons l’initiative de l’employeur, c’est un bon moyen de protection », indique Richard Boissinot, président du syndicat. Cependant, il pense que la mesure pourrait aller plus loin et envisager d’investir en prévention. « C’est triste que le CIUSSS attende qu’il y ait 350 incidents pour réagir. Souvent, la prévention arrive après le problème, c’est une mauvaise idée », indique le syndicaliste.

Reprendre le déneigement à l’interne

En matière de prévention, le syndicat considère que la meilleure politique serait de reprendre le contrôle complet du déneigement à l’interne. « Il y a des limites importantes avec les compagnies privées qui effectuent l’entretien des espaces de stationnement », révèle Richard Boissinot. « Souvent, le déneigement n’est pas commencé ou seulement partiellement fait quand le personnel et la population arrivent » poursuit le syndicaliste pour qui le travail serait mieux fait et fait plus rapidement, s’il était effectué par des salariés du CIUSSS.

À propos

Avec près de 8000 membres, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS de la Capitale-Nationale (CSN) est le plus important syndicat du CIUSSS. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (CSN), au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Construction navale : Irving exporte des emplois outremer

Construction navale

Irving exporte des emplois outremer

Québec, 6 novembre 2019. – On apprenait récemment que Irving Shipbuilding considère sérieusement à acheter des pièces préfabriquées outremer pour les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique dont elle a eu les contrats en vertu de la Stratégie nationale en matière de construction navale (SNCN). Une cinquantaine d’emplois seraient menacés dans ses installations de Nouvelle-Écosse. 

« C’est quand même ironique », note Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « la Stratégie nationale en matière de construction navale existe précisément pour garantir que la construction navale ait des retombées économiques au Canada. » 

La syndicaliste note que lors des dernières années, Irving a mené une campagne active conjointement avec Unifor, afin de priver Chantier Davie de contrats, soi-disant pour conserver les emplois dans les maritimes. « Maintenant qu’ils ont les contrats, Irving supprime quand même des emplois, le jupon dépasse allègrement », lance la présidente du conseil central.

Au même moment, à Lévis, les travailleuses et les travailleurs de Chantier Davie anticipent, encore une fois, de nouvelles mises à pied. « D’abord, nous sommes toujours en attente d’une annonce gouvernementale concernant le processus compétitif d’ouverture de la SNCN à un troisième chantier, annonce qui avait été lancée avant les élections », rappelle Ann Gingras. Selon l’organisation syndicale, le gouvernement Trudeau doit agir rapidement et annoncer que Chantier Davie sera inclus à l’avenir dans la SNCN. De plus, rien ne figure à court terme pour les travailleurs et les travailleuses de la Davie. « Les gens ne peuvent vivre d’air et d’eau fraîche. Il est indécent que les hommes et les femmes de ce chantier se retrouvent toujours devant des carnets vides alors que les besoins au pays sont grandissants. »

Déclarations malheureuses sur les ondes : Le syndicat des chauffeurs invite le président du RTC à plus de considération

Déclarations malheureuses sur les ondes

Le syndicat des chauffeurs invite le président du RTC à plus de considération

Québec, 4 novembre 2019. – Dans la foulée des déclarations malheureuses de M. Rémy Normand sur les ondes d’une radio de Québec, le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain inc. (SETPQM) invite le président du Réseau de transport de la Capitale à plus de considération et à prendre du recul.

« On ne fait pas de sortie médiatique habituellement, mais là, les gens sont indignés », explique Hélène Fortin, présidente du syndicat représentant les chauffeurs du RTC. La présidente du syndicat souhaite rétablir les faits : « Ça fait partie du travail des chauffeurs de compléter un rapport de défectuosité afin d’orienter le travail des employés d’entretien.  Ce sont les chauffeurs qui vivent avec les midibus tous les jours et ils sont très bien placés pour émettre une opinion. »

« Les chauffeurs ne sont pas réfractaires aux changements. Ils veulent simplement un outil de travail adéquat » poursuit Hélène Fortin. La présidente du syndicat rappelle que, dès la réception des premiers prototypes, les chauffeurs ont constaté des problèmes. C’est pourquoi, l’organisation syndicale a commandé un rapport d’ergonomie à un spécialiste. « Nous avons déposé le rapport en mars 2018 et relancé l’employeur en avril 2019. Depuis la semaine dernière, le dossier est entre les mains de la CNESST », révèle Mme Fortin. Les chauffeurs demandent un poste adapté à la réalité d’aujourd’hui, sans risque de blessures et sur lequel ils sont en plein contrôle du véhicule.

« On ne conteste pas qu’il y ait beaucoup d’ajustements lors de l’introduction d’un nouveau véhicule et que la situation est en quelque sorte normale. Cependant, j’invite le président à être prudent et à prendre du recul », mentionne Hélène Fortin. Pour le syndicat, il est clair que ce n’est pas en insultant les employés du transporteur et en se privant des observations des professionnels qui sont aux premières lignes que l’on améliorera le transport en commun à Québec.

À propos du SETPQM

Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain inc. regroupe 950 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 300 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privé que public.

Réaction du conseil central à l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire

Élection d’un gouvernement libéral minoritaire

Le gouvernement ne doit pas être paralysé

Québec, 22 octobre 2019. – Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) prend acte de l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire et d’un fort contingent de députés bloquistes. « Le résultat de l’élection ne doit pas signifier la paralysie du gouvernement, on s’attend à ce que l’opposition, notamment le Bloc Québécois, appuie le gouvernement libéral pour faire avancer les projets importants pour le Québec », a déclaré la présidente Ann Gingras.

Le conseil central s’attend à ce que le gouvernement procède à des annonces rapides dans le dossier de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN). « En campagne électorale tant le Parti libéral que le Bloc Québécois ont dit appuyer le processus compétitif pour inclure un troisième chantier dans la SNCN, on s’attend à une annonce rapide et que le nom du chantier retenu soit la Davie, » dit Ann Gingras, « on a perdu assez de temps comme ça, il est temps de réparer l’injustice une fois pour toutes et de passer en mode développement ».

Le dossier de la Davie n’est bien sûr pas le seul dossier fédéral qui intéresse le conseil central. « On souhaite que l’opposition collabore avec le gouvernement pour que les projets d’infrastructures déjà annoncés pour le Québec, notamment en matière de transport en commun, puissent poursuivre leur cours normalement, » indique la syndicaliste. De plus, selon Ann Gingras, l’opposition devrait appuyer le gouvernement libéral pour intensifier la lutte aux changements climatiques et la réduction des inégalités sociales. « La majorité des électeurs ont voté pour des partis ayant des positions progressistes sur les enjeux sociaux et environnementaux, les citoyennes et les citoyens s’attendent à des résultats », conclut Ann Gingras.

Réaction du conseil central au ping-pong politique à la Davie

Réaction du conseil central au ping-pong politique à la Davie

Québec, 15 octobre 2019. – Le Chantier Davie a été le théâtre d’une partie de ping-pong politique initiée par le Bloc Québécois aujourd’hui alors que bloquistes, libéraux et conservateurs se sont renvoyé la balle pour savoir quel serait le meilleur scénario pour les travailleuses et les travailleurs. « Rouge ou bleu, minoritaire ou majoritaire, la couleur importe peu, ce que ça prend c’est des engagements concrets », a réagi Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

La syndicaliste poursuit : « on a déjà joué dans le film d’horreur d’un gouvernement conservateur majoritaire et le résultat fut désastreux pour la Davie. Dire qu’un gouvernement majoritaire conservateur serait dans l’intérêt des travailleurs et des travailleuses est particulièrement odieux. C’est le gouvernement Harper qui avait exclu la Davie de la Stratégie nationale en matière de construction navale (SNCN) ».

Rappelons qu’un processus compétitif pour inclure un troisième chantier maritime dans la SNCN a été lancé par le gouvernement libéral avant le déclenchement de la campagne électorale. « Nous, ce que l’on demande aux partis c’est de prendre des engagements précis là-dessus : allez-vous, oui ou non, poursuivre le processus pour inclure un troisième chantier dans la Stratégie nationale en matière de construction navale si vous êtes élus ? Allez-vous, oui ou non, ordonner à la fonction publique de considérer objectivement et de manière impartiale la candidature du chantier Davie ? » conclut la présidente du conseil central, « le reste, c’est du ping-pong politique et ça ne nous intéresse pas. »