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Vers un vote de grève à l’Université Laval

Les chargé-es de cours ont manifesté bruyamment sur le campus, le 25 mars dernier, pour appuyer leur comité de négociation.

Vers un vote de grève à l’Université Laval

(NLL) La patience des chargé-es de cours de l’Université Laval est mise à rude épreuve: leur convention collective est échue depuis le 1er janvier 2017 et plusieurs points restent encore à régler. Après avoir multiplié les actions de visibilité et de mobilisation cet hiver, le syndicat a inclus un vote de grève à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 12 avril [au moment d’écrire ces lignes, l’assemblée n’avait pas encore eu lieu].


Christine Gauthier, présidente du Syndicat des chargées et chargé de cours de l’Université Laval (SCCCUL-CSN), lors d’un rassemblement en marge d’une séance de conciliation, le 8 avril dernier.

« Il y a encore plusieurs points qui achoppent », nous explique Christine Gauthier, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL-CSN). « Sur la question salariale, par exemple, on n’est pas du tout sur la même longueur d’onde, alors que nous demandons un rattrapage salarial rétroactif [les chargé-es de cours de l’Université Laval traînent un retard historique]. »

Autres points en litige: la clause de réserve et l’aide pédagogique. La clause de réserve permet à l’université de réserver un certain pourcentage des cours qui ne sont pas donnés par les professeur-es à d’autres personnes que ses chargé-es de cours. Le syndicat, qui ne conteste pas cette clause, veut toutefois en diminuer la portée et la moduler. « Nous réitérons notre demande de baisser la clause de réserve à 12% pour redonner des cours à nos membres, explique Christine Gauthier, et l’on veut s’assurer que ces cours soient donnés majoritairement par des étudiant-es, et non par d’autres catégories de personnel. » Quant à l’aide pédagogique, par exemple l’aide pour la correction, le syndicat demande qu’elle soit bonifiée pour tenir compte de la nouvelle réalité de l’enseignement, notamment les grands groupes et la formation à distance.

Dans les derniers mois, le syndicat des chargé-es cours a intensifié sa mobilisation et multiplié les activités de visibilité en appui à la négociation. Comité d’accueil lors de rencontres du conseil universitaire, campagne de publicité, recherche d’appui auprès des alliés de la communauté universitaire, manifestations sur le campus et assemblées nombreuses: rien ne fut négligé. « Il est temps d’augmenter la pression d’un cran, croit la présidente, c’est pourquoi nous avons mis un vote de grève à l’ordre du jour de notre prochaine assemblée générale. »

Entre-temps, la négociation se poursuit à l’Université Laval; des dates sont prévues à la mi-avril, après le vote de grève. « Le comité de négociation et le conseil exécutif vont évaluer l’état des lieux en lien avec ces journées de négociation et vont décider de la suite du plan d’action », conclut la présidente.

Les chargé-es de cours en chiffres

1 600 chargé-es de cours ont un lien d’emploi

700 chargé-es de cours à la session d’hiver 2019

140 disciplines dans 57 départements

35 % des cours à l’université

5 % du budget de fonctionnement

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Extrait du numéro de mai 2019 du journal Le Réflexe

Le syndicat du CHU de Québec demande l’appui du conseil d’administration

Conditions de travail du personnel du réseau de la santé et des services sociaux

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Québec, le 25 mars 2019. – Des membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CHU de Québec (CSN) vont interpeller le conseil d’administration ce soir, à l’Hôpital du Saint-Sacrement. « Nous espérons obtenir leur appui moral pour une pétition demandant l’amélioration des conditions de travail du personnel du réseau de la santé et des services sociaux », a indiqué Chantal Cauchon, présidente du syndicat.

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Bruyante manifestation des chargé-es de cours à l’Université Laval

Des membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL-CSN) ont bruyamment manifesté ce midi sur le campus. La manifestation se voulait un nouveau un coup de semonce lancé à la direction.

Mécontentement face aux contre-propositions patronales

Les chargé-es de cours de l’Université Laval sont insatisfaits des contre-propositions patronales, notamment sur le plan salarial. Concrètement, après 22 mois de négo, les propositions patronales auraient pour effet de maintenir l’écart qui existe avec les autres universités du Québec. Les syndiqué-es réclament plutôt un rattrapage salarial équitable.

Christine Gauthier, présidente du syndicat, pendant la manifestation.

Enseignants contractuels dans un contexte où la précarité s’appelle flexibilité, ils veulent aussi protéger leur accès à l’emploi. « Nous allons refuser toute demande qui aurait pour objectif de nous retirer des cours, comme la demande patronale de hausser la clause de réserve à 15% », a déclaré Christine Gauthier, présidente du SCCCUL, dans un concert d’applaudissements.

Les chargées et chargés de cours demandent des conditions d’enseignement qui soient respectueuses de leur volonté d’offrir un enseignement de qualité, notamment de l’aide pédagogique pour mieux encadrer les étudiantes et étudiants qui forment des groupes de plus en plus nombreux.

Après 50 séances de négociation, ils exigent l’obtention d’un règlement rapide. « C’est le temps de régler avec les chargées et chargés de cours et de nous offrir un contrat de travail qui nous reconnaisse comme des acteurs essentiels pour l’Université Laval », défend madame Gauthier.


Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval représente 1600 membres en lien d’emploi dont 700 sous contrat à l’hiver 2019. Ce corps d’emploi offre 35% des cours, ce qui équivaut à 5% du budget de fonctionnement de l’Université

Budget fédéral, le conseil central reste sur sa faim

« Les travailleuses et les travailleurs de la Davie attendaient un geste concret »

Québec, 19 mars 2019. – À la lecture du budget fédéral, le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) reste sur sa faim. « Les travailleuses et les travailleurs de la Davie attendaient un geste concret qui n’est pas venu », dénonce Ann Gingras, présidente du conseil central.

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