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Levée de fonds pour les grévistes du Hilton

Comme vous le savez, les travailleuses et travailleurs de l’hôtel Hilton-Québec sont en grève générale illimitée depuis le 7 septembre. Ce sera bientôt le 4e mois de leur grève générale illimitée.

Le temps des Fêtes arrive à grands pas et tenir la minute de plus ne se fera pas sans toute notre solidarité.

Cette lutte porte fondamentalement sur le respect. Aidez-nous à démontrer à ces travailleurs et travailleuses le véritable sens du mot « solidarité » à la saveur CSN. 

Nous avons déjà fait appel à votre générosité pour des dons et maintenant, nous avons un tirage pour vous!

Un chandail des REMPARTS de Québec, autographié par les joueurs des Remparts, dont quelques-uns font maintenant partie de la ligue nationale.

Ce chandail a été généreusement offert par un gréviste à l’exécutif du STT de Hilton Québec afin d’aider à financer leur lutte.  

Nous mettons donc dès maintenant 1 000 billets en vente, au coût de 10 $ chacun, pour faire tirer ce chandail.

La totalité des fonds recueillis sera versée au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec (CSN) afin de soutenir leur lutte qui perdure. Le tirage aura lieu le 16 décembre prochain, lors de notre assemblée générale.

Pour l’achat de billets, il n’y a pas de limite par personne et nous procédons par virement Interac à ccqca@csn.qc.ca en utilisant les paramètres suivants : 

Question : Hilton 

Réponse : Rempart 

MESSAGE: Indiquer votre Prénom/Nom et adresse courriel afin que l’on puisse vous communiquer vos numéros de billets. Si vous êtes avec Desjardins, inscrivez seulement votre numéro de téléphone (10 caractères max.)

Je vous remercie d’avance en leur nom.

Solidairement, 

Barbara Poirier, présidente

Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN)

Les grévistes du Hilton dénoncent le « deux poids, deux mesures » de leur employeur

Bientôt trois mois de conflit

Les grévistes du Hilton dénoncent le « deux poids, deux mesures » de leur employeur

Québec, 30 novembre 2021. – Alors que leur conflit entrera bientôt dans son quatrième mois, les grévistes du Hilton-Québec ont manifesté aujourd’hui devant l’hôtel Comfort Inn pour dénoncer le « deux poids, deux mesures » de leur employeur. Les syndiqués préviennent que les manifestations devant les autres propriétés du groupe Invest vont se multiplier si leur conflit perdure.

Rappelons que le groupe Invest, propriétaire du Hilton-Québec et du Comfort Inn, a accepté un règlement dans un de ses hôtels à Laval sur la base même de la plateforme de la négociation coordonnée de l’hôtellerie que portent aussi les syndiqués du Hilton-Québec. Dans le cas du Hilton-Québec, le propriétaire demande plutôt aux syndiqués de renoncer à certains acquis et de faire des concessions dans leurs conditions de travail.

« On ne comprends pas que le groupe Invest ait réglé sur la base de la plateforme de la négociation coordonnée avec les syndiqués du Holiday Inn Laval alors que nos membres, à Québec, sont sur le trottoir depuis bientôt trois mois, » déplore Louise Jobin, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec (CSN). La syndicaliste ne comprend pas qu’Invest, qui vient pourtant de rénover l’hôtel du boulevard René-Lévesque à grand frais, refuse d’accorder aux syndiqués du Hilton-Québec les mêmes conditions que celles offertes à ses travailleuses et travailleurs de Laval.

« Nos revendications sont justes et légitimes, elles tiennent compte du contexte dans lequel on est, » rappelle Louise Jobin, « les syndicats ont fait leurs devoirs et se sont adaptés ». Preuve s’il en est que les revendications de la plateforme de négociation coordonnée sont raisonnables, treize hôtels aux quatre coins du Québec ont déjà conclu des ententes sur cette base (incluant l’hôtel Delta-Québec, voisin du Hilton-Québec).

« Ce qui se passe à Québec est absolument inacceptable, » renchéri Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « s’il y a un hôtel qui n’a pas souffert de la pandémie c’est bien le Hilton-Québec : ils ont du front d’exiger des reculs de la part de leurs syndiqués! » Selon le conseil central, Invest doit comprendre qu’il ne peut pas investir dans le béton et mépriser ses employés. « La relance de l’industrie touristique passe par les professionnels de l’hôtellerie, la vraie richesse de l’industrie touristique ce sont les ressources humaines, pas le béton, » s’exclame Barbara Poirier.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec (CSN) participe à la négociation coordonnée de l’hôtellerie avec 23 autres syndicats de la CSN (13 règlements à ce jour). Le syndicat exerce des moyens de pression depuis le 2 septembre et est en grève générale illimitée depuis le 7 septembre 2021.

Les grévistes du Hilton-Québec se battent pour maintenir leurs acquis et obtenir une entente comparable à celles déjà conclues ailleurs dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie, notamment : des augmentations totalisant environ 8 % pour un contrat de quatre ans ainsi que des mesures pour mieux protéger les travailleuses et les travailleurs en ces temps de crise; le tout pour préparer une relance qui profitera à tout le secteur touristique, incluant ceux et celles qui y travaillent et qui sont les véritables créateurs de richesse dans l’industrie.

Les services préhospitaliers d’urgence : bien plus importants qu’un Club Med !

Les services préhospitaliers d’urgence

Bien plus importants qu’un Club Med !

(Petite-Rivière-Saint-François, le lundi 29 novembre) Les paramédics de Charlevoix ont accueilli aujourd’hui le premier ministre du Québec, François Legault, venu visiter le tout nouveau Club Med de la région. Pour les paramédics, si le gouvernement a les moyens d’investir dans un Club Med, c’est qu’il est tout à fait capable d’assurer à toute la population du Québec des services préhospitaliers d’urgence de la plus grande qualité, offerts par des paramédics qui soient payés correctement, qui ne croulent pas sous les surcharges de travail et qui peuvent prendre une journée de congé lorsque leur santé mentale le commande.

« Notre travail n’est pas reconnu à sa juste valeur, déplore le président du Syndicat des paramédics de Charlevoix– CSN, René Lavoie. Les paramédics, nous sommes à la fois des intervenants des services d’urgence et des travailleurs de la santé. Mais quand on se compare à nos collègues des deux secteurs, c’est clair que les salaires ne sont pas au rendez-vous. Le gouvernement doit nécessairement améliorer nos conditions salariales afin de régler définitivement cette iniquité qui persiste depuis beaucoup trop longtemps, et ce, malgré tous les efforts que nous avons déployés dans le passé. »

Santé–sécurité

« Pour nous, un autre enjeu majeur est de renforcer la santé et la sécurité dans notre milieu, poursuit René Lavoie. La charge de travail est beaucoup trop élevée. Trop souvent, on ne mange pas à l’heure et on ne finit pas à l’heure prévue parce qu’on ne suffit pas à la tâche. Il faut trouver des solutions ! Également, on veut des mesures qui vont permettre aux paramédics de prendre soin d’eux, par exemple qu’ils puissent prendre un congé quand ils sentent qu’ils en ont besoin pour leur santé psychologique. Dans notre secteur, nous sommes constamment exposés à des situations pouvant entraîner des chocs post-traumatiques. Il faut agir ! »

Les paramédics souhaitent également discuter d’un autre enjeu important pour Charlevoix, soit les horaires de factions. Il s’agit d’horaires de travail désuets qui consistent à être disponible 24 heures sur 24 durant sept jours consécutifs au lieu d’avoir des quarts de travail normaux. De tels horaires existent encore dans l’ensemble du territoire de Charlevoix et cela occasionne des délais supplémentaires à chaque intervention alors que dans les cas urgents, nous savons tous que chaque seconde compte.

Une profession sur laquelle miser davantage

Enfin, les paramédics souhaitent également que les négociations avec Québec permettent de mieux baliser l’élargissement de la profession. « Les paramédics peuvent et veulent faire partie des solutions pour améliorer globalement notre système de santé, ajoute monsieur Lavoie. Nous voyons d’un bon œil l’intention du gouvernement de nous confier de nouvelles missions par exemple dans les urgences. Cependant, cela doit se faire dans l’ordre. Il faut négocier des balises claires et s’assurer que cette contribution supplémentaire des paramédics au réseau n’entraîne pas de conséquences négatives sur les services préhospitaliers que nous offrons actuellement et qui sont déjà sous pression un peu partout. »

Un enjeu de société

« Le gouvernement de la CAQ laisse traîner ces négociations depuis déjà trop longtemps : notre convention collective est échue depuis plus d’un an et demi ! Il faut tout mettre en œuvre pour nous assurer que les citoyennes et les citoyens de Charlevoix comme partout ailleurs au Québec ont accès aux meilleurs services préhospitaliers d’urgence possible. »

À propos

Le Syndicat des paramédics de Charlevoix– CSN regroupe 55 paramédics dans la région. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) représente plus de 3600 travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier, soit la majorité du personnel de ces services.

Les salarié-es des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève générale illimitée dès le premier décembre

Plus de 1 300 travailleuses et travailleurs ont participé à l’assemblée de grève du 25 novembre dernier.

Les salarié-es des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève générale illimitée dès le premier décembre

Québec, le 26 novembre 2021 – La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a annoncé vendredi matin que les syndiqué-es de CPE de la région de Québec–Chaudière-Appalaches affiliés à la CSN ont voté à 87,36 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée et que celui-ci sera mis en œuvre à compter du 1er décembre si les négociations avec le gouvernement ne débloquent pas d’ici là.

Mélanie Pelletier, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN

« Avec un tel résultat, le message est clair, affirme Mélanie Pelletier, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Le gouvernement peut essayer de taper sur la tête des syndicats tant qu’il veut, mais ultimement, ce sont les membres qui décident. En votant aussi massivement pour la grève et donc en acceptant de perdre des journées, voire des semaines de salaires, ces travailleuses déjà sous-payées viennent de dire au gouvernement qu’elles sont solidaires et qu’elles sont prêtes à se battre jusqu’au bout pour avoir une entente équitable pour l’ensemble des salarié-es. »

Les quatre journées de grève qui ont eu lieu cette semaine étaient les quatre dernières d’un mandat de dix jours qui a été adopté par les travailleuses et les travailleurs au début de l’automne. Le syndicat de la région a profité de la journée de jeudi pour organiser une assemblée générale et inviter les membres à se prononcer sur l’obtention d’un mandat de grève générale illimitée.

« Nous sommes conscients que ce n’est pas facile pour les parents, mais nous devons continuer de nous battre pour sauver le réseau, ajoute Mélanie Pelletier. On commence déjà à voir des coupes de services en raison du manque de personnel. Il vaut mieux être fermés quelques jours que fermer pour toujours et ça, les parents semblent le comprendre si je me fie aux nombreux témoignages d’appuis que nous continuons de recevoir chaque jour. »

En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de la région de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN compte environ 1 500 membres travaillant dans 59 CPE. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui représente la très grande majorité des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance avec près de 11 000 membres, partout au Québec.

Il est également affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui regroupe plus de 250 syndicats représentant 45 000 travailleuses et travailleurs, tant dans le secteur public que privé.

Les salarié-es des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève pour quatre jours

NÉGOCIATIONS DES CPE

Les négociations dans une impasse ; les salarié-es des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches en grève pour quatre jours

Québec, le 20 novembre 2021 – Après une semaine de négociations intensives, les représentantes et représentants de salarié-es de CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et la partie patronale n’ont pas réussi à s’entendre et ont mis fin aux pourparlers vendredi soir. Les travailleuses et travailleurs de CPE de Québec–Chaudière-Appalaches seront donc en grève du 22 au 25 novembre prochains.

« Le gouvernement refuse obstinément d’offrir un rattrapage salarial pour l’ensemble des salarié-es, ce que nous exigeons depuis le tout début des négociations, dénonce Mélanie Pelletier, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. C’est très décevant. Nous reconnaissons que le gouvernement a fait un effort pour améliorer le salaire des éducatrices qualifiées, mais pour plusieurs autres titres d’emploi, il n’offre rien de plus que ce qu’il a donné à l’ensemble de la fonction publique. Ce n’est pas ça, un rattrapage. »

Les quatre journées de grève qui auront lieu la semaine prochaine seront les quatre dernières d’un mandat de dix jours qui a été adopté par les travailleuses et les travailleurs au début de l’automne. Les syndicats de la région organiseront donc des scrutins cette semaine en vue de se doter d’un mandat de grève générale illimitée.

« Malheureusement, on se doit de constater qu’il faut encore une fois accroître la pression pour faire bouger le gouvernement, se désole Mélanie Pelletier. Nous n’accepterons pas de laisser pour compte des milliers de travailleuses et de travailleurs essentiels au fonctionnement des CPE. Nos membres sont toujours aussi solidaires et déterminés qu’au début des négociations. »

Pour Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), il est inconcevable que le gouvernement fasse trainer les choses en longueur dans ce dossier qui devrait pourtant être prioritaire. « On a bien vu à quel point les travailleuses et les travailleurs en CPE étaient essentiels au bon fonctionnement de la société, à quel point leur rareté pouvait freiner la reprise. Maintenant c’est assez, il faut agir et le faire correctement en ne laissant personne derrière, » déclare-elle. Selon la syndicaliste, les travailleuses et les travailleurs en CPE peuvent compter sur l’appui indéfectible du conseil central dans leur lutte et ce quoi qu’il arrive.

En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des CPE de la région de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN compte environ 1 500 membres travaillant dans 59 CPE. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui représente la très grande majorité des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance avec près de 11 000 membres, partout au Québec.

Il est également affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui regroupe plus de 250 syndicats représentant 45 000 travailleuses et travailleurs, tant dans le secteur public que privé.