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Grève à Olymel Vallée-Jonction : le syndicat s’oppose aux reculs en santé et sécurité

Les grévistes d’Olymel Vallée-Jonction ont manifesté à Québec.

Grève à Olymel Vallée-Jonction

Le syndicat s’oppose aux reculs en santé et sécurité

Québec, le 2 juin 2021 — Lors d’une manifestation tenue aujourd’hui dans les rues de Québec, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN (STOVJ) ont terminé leur marche à la vigie de 59 heures devant l’Assemblée nationale qui revendique une bonification du PL-59.

« Dans le cadre de notre négociation, en plus des reculs qui touchent à nos conditions de travail, Olymel a également déposé des demandes de reculs en matière de santé et sécurité du travail, de déclarer Martin Maurice, président du STOVJ. À notre usine, nous suivons une cadence rapide, nous travaillons fort et pour nous qui faisons face à environ 400 accidents de travail chaque année, souvent des problèmes musculo-squelettiques, nous sommes plus que préoccupés par les trous qu’il y a dans le PL-59. Au fil du temps, nous avons réussi à négocier des avancées incluses dans notre convention collective visant à protéger les travailleuses et les travailleurs en cas d’accident et, actuellement, et notre employeur et le gouvernement attaquent et veulent retirer les seuls outils qui nous permettent de nous occuper de celles et ceux qui sont victimes d’accidents de travail ».

« Pour nous, il faut une bonification majeure du PL-59. Parce que ce sont les employeurs véreux comme Olymel, qui fait partie des employeurs délinquants en matière de santé et sécurité du travail, qui ont le beau jeu, un employeur qui a toujours le culot de contester les accidents de travail de leurs salarié-es afin de se dégager de leurs responsabilités envers elles et eux, de dénoncer Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Alors que le PL-59 aurait dû inclure les problèmes musculo-squelettiques dans sa mise à jour des maladies professionnelles reconnues au sens de la loi, le gouvernement les a sciemment laissés de côté, ce qui est totalement irresponsable envers celles et ceux qui en sont victimes ». 

« Les membres du syndicat d’Olymel Vallée-Jonction se sont historiquement battus afin d’obtenir des gains en matière de santé et de sécurité du travail. Ils ont réussi à obtenir des modifications à leurs postes de travail pour éviter certains problèmes musculo-squelettiques et Olymel agissait seulement à la suite de pressions du syndicat qui lui démontrait concrètement que ça leur coûtait moins cher d’investir dans des mesures correctives que de payer pour les accidents de travail. Avec le PL-59, on laisse encore le fardeau de cette responsabilité sur les épaules des syndicats et on promet des économies pour le patronat, ce qui est exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

En grève générale illimitée depuis le 28 avril dernier, le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1050 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce–CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Grève du personnel de soutien scolaire affilié à la CSN dans la région

Négociation du secteur public

Grève du personnel de soutien scolaire affilié à la CSN dans la région

Québec, mardi 25 mai 2021.  – Les 3 000 employé-es de soutien des centres de service scolaire des Découvreurs, des Navigateurs, de Charlevoix, de la Côte-du-sud et des Appalaches seront en grève mercredi à partir de midi jusqu’à jeudi midi le 27 mai. Le recours à la grève est lié à l’absence de volonté du gouvernement Legault d’offrir des conditions salariales justes et équitables au personnel de soutien scolaire, ainsi qu’à sa vision obtuse du milieu de l’éducation.

Le personnel de soutien est essentiel

Les syndicats ne souhaitaient pas en arriver là mais, dans les circonstances, ils jugent ne pas avoir le choix. Le gouvernement Legault doit comprendre qu’il y a une multitude de corps d’emploi qui soutiennent l’ensemble des élèves. Leur grève démontre qu’une école ou un centre ne peut même pas ouvrir ses portes sans le personnel de soutien : pas de service de garde, pas d’entretien, pas de secrétariat, pas de soutien direct aux élèves.

Le travail du personnel de soutien scolaire au quotidien est fondamental. « Dès le début de la crise sanitaire, nous avons été au front pour soutenir les travailleuses et les travailleurs essentiels, notamment par la mise en place des services de garde d’urgence, » déclare Isabelle Larouche, présidente du Syndicat du personnel de soutien scolaire des Découvreurs (CSN). « Pourtant, malgré le caractère essentiel de leur apport à la société, la reconnaissance gouvernementale n’est toujours pas au rendez-vous. Si le premier ministre veut faire de l’éducation une priorité, il doit réfléchir l’école en tenant compte de l’ensemble du personnel et non pas seulement en fonction de ses priorités électorales ».

Pour les travailleuses et les travailleurs de soutien scolaire, la question salariale revêt un caractère particulièrement important puisque la grande majorité d’entre eux gagne moins que le salaire moyen du Québec. Souvent contrainte à jongler avec des horaires brisés, et ce sur l’ensemble de la journée, une grande part du personnel de soutien gagne moins de 25 000 $ par année.

« Nous sommes fiers de notre travail et nous savons que grâce à nous, les élèves de la région ont accès à des outils qui leur serviront tout au long de leur vie. Toutefois, le gouvernement Legault doit admettre que le réseau a des problèmes et que, sans une vision globale pour améliorer les services aux élèves, les problèmes d’attraction et de rétention du personnel ne s’amélioreront pas miraculeusement! », d’ajouter Manon Truchon présidente du Syndicat du soutien scolaire des Appalaches (CSN).

Un gouvernement qui fait passer le béton avant les humains

« Le 2 mai dernier, en voulant justifier ses maigres augmentations salariales de 5 % sur trois ans, M. Legault nous a ramené la même cassette qui revient à chaque négociation : le Québec n’a pas la capacité de payer davantage pour ses services publics.  Deux semaines plus tard, le 17 mai, il annonçait en grande pompe des investissements de 10 milliards pour creuser un tunnel entre Québec et Lévis. C’est la démonstration ultime que la gestion des finances publiques, c’est une question de choix. Manifestement, il n’a pas les priorités à la bonne place alors que nos services publics font face à des pénuries de personnel dans des multiples titres d’emplois. En refusant de reconnaître les besoins criants des réseaux, le gouvernement choisit de priver les Québécoises et les Québécois de la région des services auxquels ils ont droit », conclut Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

À propos

Les syndicat du personnel de soutien des centres de services scolaires des Découvreurs, des Navigateurs, de Charlevoix, de la Côte-du-sud et des Appalaches comptent plus de 3 000 membres. Ils sont affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), qui représente notamment 35 000 employé-es de soutien dans 31 centres de services scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones; ils sont également affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) qui regroupe 250 syndicats représentant 45 000 membres tant du secteur public que privé sur le territoire de la Capitale-Nationale et de la région de Chaudière-Appalaches.

Manifestation des grévistes d’Olymel à Vallée-Jonction

Les grévistes d’Olymel ont défilé à Vallée-Jonction pendant le congé des Patriotes. Photo : Louise Leblanc

Grève à Olymel Vallée-Jonction

Le syndicat rend visite à un haut dirigeant de l’employeur

Lors d’une manifestation tenue aujourd’hui le 24 mai dans les rues de Vallée-Jonction, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN (STOVJ) et leurs allié-es ont visité un des hauts dirigeants de leur employeur.

Les grévistes devant la résidence de Maïco Rodrigue, vice-président d’Olymel. Photo : Louise Leblanc

« Ce matin, nous avons manifesté dans les rues de Vallée-Jonction et nous nous sommes rendus à la résidence de Maïco Rodrigue, le vice-président, porc frais d’Olymel, un citoyen respecté de la ville, afin de lui livrer le message suivant : les travailleuses et les travailleurs de notre usine méritent autant le respect que la haute direction de l’entreprise. Depuis 2003, il a, entre autres, été directeur de notre usine et il connaît très bien les conditions difficiles dans lesquelles nous travaillons, de déclarer Martin Maurice, président du STOVJ. Depuis le début du conflit le 28 avril dernier, l’employeur n’est même pas revenu sur les demandes salariales que nous leur avons pourtant déposées le 19 avril. Pire encore, lors de la dernière séance de conciliation, l’employeur a déposé de nouvelles demandes de reculs qui n’étaient pas incluses dans leur premier dépôt. Pour nous, il est clair qu’Olymel n’a pas du tout l’intention de régler rapidement le conflit actuel ».

« À chaque négociation, c’est sensiblement le même scénario : l’employeur affiche constamment un mépris envers ses salarié-es en déposant des demandes de reculs totalement déraisonnables, ce qui mène presque toujours au conflit, de souligner Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN. Or, depuis 2007, les plus bas salarié-es de cet abattoir touchent, à ce jour, seulement 1,13 $ de plus l’heure, ce qui les a fortement appauvris. Quand un employeur vit un grave problème de rétention qui lui révèle que depuis 2015, plus de 1800 personnes ont été engagées et que près de 1700 salarié-es ont quitté leur milieu de travail, il est clair qu’il doit agir en bonifiant les conditions de travail qu’il offre ».

Barbara Poirier, vice-présidente du conseil central. Photo : Louise Leblanc

« Il est décevant de voir un citoyen corporatif de l’ampleur d’Olymel traiter si cavalièrement ses salarié-es. Dans notre région, sa mauvaise réputation est bien connue et nous nous souvenons très bien des autres conflits que nous avons traversés ailleurs au Québec, de confier Barbara Poirier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Olymel nous connaît aussi très bien et la haute direction devra comprendre à nouveau que nous restons solidaires des revendications du syndicat, que nous allons lutter à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent un règlement à la hauteur de leurs attentes ».

« Reconnus essentiels durant la pandémie, les travailleuses et les travailleurs de Vallée-Jonction sont demeurés au front depuis mars 2020 et ont maintenu la production, parfois même au péril de leur santé. Malgré leur important engagement en ces temps plus que difficiles, l’employeur se comporte comme nous l’avons toujours connu et ne démontre pas la moindre reconnaissance envers elles et eux. La CSN va donc tout mettre en œuvre pour soutenir la lutte et les efforts acharnés de ces travailleuses et travailleurs parce qu’ils méritent le respect, le salaire et les conditions de travail qui reconnaissent la dureté de leur labeur », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1050 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce–CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

Les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction sont en grève générale illimitée depuis le 28 avril 2021. Photo : Louise Leblanc

Grève du personnel de soutien des cégeps

Grève du personnel de soutien des cégeps

Sans nous, les cégeps ferment leurs portes

Québec, 18 mai 2021. – Les syndicats du personnel de soutien des cégeps de Québec–Chaudière-Appalaches, affiliés à la CSN, entameront demain trois journées consécutives de grève comme leurs collègues du reste de la province. Ils constatent que, malgré les sorties médiatiques du premier ministre qui dit vouloir en arriver rapidement à une entente, les représentants patronaux n’ont toujours pas les mandats nécessaires pour négocier de réelles améliorations, tant sur le plan des conditions de travail que sur celui des salaires.

Des piquets de grève seront dressés devant les cégeps Limoilou, Sainte-Foy, St-Lawrence, Lévis-Lauzon et Beauce-Appalaches.

« Nos membres sont fiers de travailler dans le milieu collégial. Nous savons que notre rôle est essentiel et que jamais le cégep ne pourrait fonctionner sans nous. Les citoyens et les citoyennes de la région sont conscients de l’importance des cégeps pour l’économie locale et la culture. Pourtant, Il n’y a pas de reconnaissance de la part du gouvernement face à notre travail qui se fait souvent dans l’ombre », déclare Sylvie Rioux, présidente du Syndicat du personnel de soutien du cégep de Limoilou (CSN).

Négociations bloquées

Malgré le discours gouvernemental, la partie patronale n’est pas au rendez-vous. Après quelques séances prometteuses dans la foulée de la conférence de presse du premier ministre, le 2 mai, les patrons n’ont donné que très peu de disponibilités et ont quitté la table de négociation. Depuis un an, l’attitude patronale n’a pas changé. Au lieu d’offrir de bonnes conditions de travail aux personnes commençant leurs carrières dans le réseau, ils demandent des reculs qui auraient pour effet d’augmenter davantage la précarité.

Le gouvernement doit cesser d’avoir les yeux rivés sur seulement deux ou trois titres d’emploi et considérer les réseaux dans leur ensemble. S’il ne le fait pas, les pénuries de personnel dans les cégeps vont augmenter et elles auront inévitablement des impacts sur la qualité de l’enseignement supérieur.

Urgence d’agir

« C’est déplorable que le gouvernement refuse toujours d’agir pour relever les services publics. Depuis plus d’un an et demi, le gouvernement revient toujours avec les mêmes offres insuffisantes d’augmentations salariales de 5 % sur trois ans et pire encore, il fait de la désinformation sur la place publique, » dénonce Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Il nous fait la démonstration qu’il ne saisit pas l’ampleur de la crise qui sévit dans tous les réseaux du secteur public. Pour contrer la pénurie de personnel et retenir les gens déjà en poste, il faut améliorer significativement les conditions de travail et les salaires des travailleuses et des travailleurs des services publics. C’est urgent! »

À propos

Les syndicats du personnel de soutien des cégeps Limoilou, Sainte-Foy, St-Lawrence, Lévis et Beauce-Appalaches représentent notamment les manœuvres, l’ensemble du personnel technique (travaux pratiques, administration, informatique, etc.), les agentes et agents de soutien administratif ainsi que les ouvrières et ouvriers spécialisés à l’emploi des cégeps.

Ils sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), qui compte 250 syndicats représentant 45 000 membres tant dans le secteur public que privé, et bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Olymel : déception face aux nouvelles demandes de reculs de l’employeur

Les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction sont en grève générale illimitée depuis le 28 avril 2021

Grève à Olymel Vallée-Jonction

Déception face aux nouvelles demandes de reculs de l’employeur

Lors de la seconde rencontre de conciliation tenue ce matin, le comité de négociation du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN (STOVJ) a reçu la contre-proposition d’Olymel sur les clauses normatives.

« Ce matin, nous avons reçu de nouvelles demandes de reculs qui n’étaient pas incluses dans leur premier dépôt. Pour nous, il s’agit donc d’une autre insulte, d’un nouveau manque flagrant de respect qui nous indique qu’Olymel n’a pas du tout l’intention de régler rapidement le conflit actuel, de déclarer Martin Maurice, président du STOVJ. Rappelons simplement que depuis 2007, les plus bas salarié-es de notre usine touchent, à ce jour, seulement 1,13 $ de plus l’heure, un appauvrissement qui cause un grave problème de rétention à Vallée-Jonction. Depuis 2015, plus de 1800 personnes ont été engagées chez Olymel Vallée-Jonction et près de 1700 salarié-es ont quitté leur emploi. Il y a donc un sérieux problème et seule une amélioration générale des conditions de travail pourra en venir à bout ».

Augmentation du nombre de porcs en attente à près de 74 000

« Bien entendu, nous sommes sensibles à la réalité des éleveurs de porcs qui doivent composer avec cette attitude intransigeante à notre égard. Nous ne pouvons leur dire simplement que nous sommes prêts à négocier et qu’actuellement, la balle est dans le camp de l’employeur s’il veut régler cette négociation rapidement », de conclure monsieur Maurice.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1050 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme, et au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.