L’OBNL Le Rempart – Centre d’hébergement et d’accueil est né ! Jeudi le 2 juillet se tenait l’assemblée de fondation du Rempart – Centre d’hébergement et d’accueil, un OBNL dont la mission est de soutenir, défendre et accompagner les personnes qui souffrent de pauvreté, de dépendances, de problèmes de santé mentale ou qui sont en situation d’itinérance.
Lorsque leur employeur, l’Armée du Salut, a annoncé la fermeture de ses activités, les travailleuses et les travailleurs se sont organisés pour relancer et développer les activités sous forme d’OBNL. Avec l’aide du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), de l’équipe de MCE Conseils et de précieux partenaires du milieu, le groupe a pu déposer un projet pour reprendre notamment les activités de la Maison Charlotte, un service dédié aux femmes. C’est une première étape importante qui a été franchie jeudi soir par l’assemblée qui a aussi élu son conseil d’administration.
Longue vie au groupe Le Rempart – Centre d’hébergement et d’accueil, solidarité !
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Joseph Giguère, ancien président du Conseil central des syndicats nationaux de Québec (CSN). Le conseil central offre ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Natif de Saint-Sylvestre, en Beauce, c’est
à titre de président du Syndicat des employés de Quebec Poultry (CSN) que
Joseph Giguère a commencé à s’impliquer, dans les années 1970, au conseil
central dont il est élu 1er vice-président en 1975.
Président du conseil central durant une
période particulièrement tumultueuse, de 1976 à 1980, Joseph Giguère était un
syndicaliste combatif et rassembleur. Face à une explosion des grèves, il
entreprend de mettre sur pied un comité de solidarité réunissant tous les
salarié-es en lutte afin d’augmenter le rapport de force des uns et des autres.
Sous la présidence de Joseph Giguère, le
conseil central n’hésite pas à mobiliser ses membres et à profiter de la tenue
d’instances pour venir prêter main-forte aux lignes de piquetage (une nécessité
avant l’adoption de la loi anti-briseur de grève en 1977). Ainsi, le congrès de
1976 bat tous les records en défiant coup sur coup non pas une, mais trois
injonctions limitant le piquetage dans autant de conflits de travail en cours.
La présidence de Joseph Giguère a été
marquée par un nombre record de grèves, certes, mais aussi par l’organisation
de nouveaux secteurs, comme l’hôtellerie, et une ouverture jamais démentie
depuis du conseil central sur la société civile et les luttes sociales.
Féminisme, écologie, groupes populaires, solidarité internationale, il était
solidaire de tous les combats.
Chrétien engagé et socialiste convaincu,
Joseph Giguère a poursuivi son implication sociale après la fin de son
engagement syndical. On le retrouve coopérant au Pérou dans les années 1980,
directeur du Centre Saint-Pierre dans les années 1990, fondateur de la
Coopérative funéraire de l’Île de Montréal et actif dans la mouvance de
l’économie sociale.
Un malencontreux AVC le laissera aphasique en septembre 2010. C’est avec l’aide de sa conjointe, Marie-Claire Nadeau, qu’il entreprend sa réadaptation et poursuivra pendant plusieurs années son implication au sein de l’Association des personnes aphasiques. Atteint d’un cancer généralisé, Joseph Giguère est parti accompagné de ses proches, le 23 juin 2020.
Négociation des professionnel-les et des
techniciennes et techniciens de la santé
Le gouvernement Legault doit se mettre dans nos
souliers!
Québec, 25 juin 2020
– Des centaines de chaussures ont été installées aujourd’hui devant l’Assemblée
nationale du Québec par des membres de la Fédération des professionnèles de la
CSN (FP-CSN) afin de démontrer la dégradation des conditions de travail et l’usure
que vit le personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Les
négociations des conditions de travail du personnel du secteur public qui se
poursuivent demeurent une opportunité pour aborder ces enjeux, mais les
discussions n’avancent pas aussi vite que souhaité.
« On ne sent
pas que nous avons devant nous un gouvernement qui comprend bien les problèmes
vécus dans le réseau. On demande aujourd’hui à M. Legault et à M. Dubé, le
nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, de se mettre dans nos
souliers et de sérieusement examiner les solutions que nous leur soumettons,
soutient Ginette Langlois, présidente de la FP-CSN. »
Les nouvelles offres
déposées par le gouvernement au début du mois de juin ne contiennent aucune
mesure innovante et sont loin d’être suffisantes pour arriver à une entente.
Pourtant, la fédération travaille depuis octobre 2019 auprès des représentants du
gouvernement afin d’expliquer les différents problèmes vécus par ses membres,
des problèmes qui minent l’attractivité de ces milieux de travail, la rétention
du personnel ainsi que la qualité des services à la population, selon la FP-CSN.
« Comme nos
vieux souliers, nous sommes usés par notre charge de travail démesurée, clame
Nicole Cliche, présidente du Syndicat des professionnèles, techniciennes et
techniciens de la santé et des services sociaux Capitale-Nationale-CSN. Des
personnes qualifiées pour porter nos souliers, il n’en pleut pas, et si nous
voulons garder ce personnel indispensable en place, il va falloir de meilleures
conditions de travail. Présentement, nous sommes pris avec des listes d’attente
qui s’allongent ainsi que des équipes réduites qui doivent prendre en charge un
trop grand nombre de dossiers et de patients. »
La FP-CSN, qui représente
plusieurs milliers de membres qui vivent dans des conditions de travail
difficiles, demande à discuter de façon plus soutenue afin de résoudre les
problèmes criants de charge de travail, de santé et de sécurité ainsi que de
conciliation travail-famille et vie personnelle.
« Les constats sur la difficile
attraction-rétention dans le réseau sont partagés par les deux parties à la
table de négociation, mais plutôt que de regarder ce qui cloche et décourage
les salarié-es au quotidien, la partie patronale opte pour des mesures qui
limiteraient l’accès à une meilleure conciliation travail-famille et vie
personnelle et souhaite accroître son droit de gérance, explique Mme Langlois. Pour
que nos milieux de travail deviennent attractifs, des avancées sont nécessaires
au niveau des conditions de travail et de la vie professionnelle, conclut-elle.
»
Des actions de mobilisation se
multiplient depuis plusieurs jours, partout au Québec, pour démontrer au
gouvernement l’urgence d’agir pour corriger les nombreux problèmes vécus dans
nos services publics. La pandémie a contribué à mettre en évidence des
problématiques que la CSN tente de corriger depuis de nombreuses années. Les
syndicats soutiennent que c’est la qualité des services qui est mise à dure
épreuve.
Les nombreux souliers utilisés pour cette action symbolique
seront retournés à la Société Saint-Vincent-de-Paul de Québec, qui est un
organisme de bienfaisance à but non lucratif, ayant pour mission de lutter
contre la pauvreté et l’exclusion sociale des individus et des familles
défavorisées de la grande région de la Capitale-Nationale et de
Chaudière-Appalaches.
Québec, 18 juin
2020. – Les responsables des services de garde (RSG) en milieu familial
affiliées à la CSN tiennent aujourd’hui une journée de grève à l’échelle
nationale pour dénoncer un abandon du réseau par le gouvernement. Au cœur du
litige, une négociation qui ne va nulle part, un exode massif des RSG et une
fermeture totale du gouvernement envers l’amélioration des conditions de
travail des milliers de femmes qui composent le réseau.
À Québec, une manifestation des grévistes est partie du ministère de la Famille
pour se rendre à l’Assemblée nationale. Dans notre région, les services de
garde touchés par la grève sont ceux affiliés aux bureaux coordonnateurs des
CPE Joli-cœur et Le Kangourou ainsi que les bureaux coordonnateurs de Beauport
et de Sainte-Marie (Petits pommiers).
Une crise à venir
« Là, il commence à
être minuit moins une et on se demande ce qu’attend le gouvernement pour lancer
un signal de soutien et de valorisation de notre travail. Les faits ne mentent
pas : depuis le début de l’année, ce sont des centaines de services de garde
qui ont fermé. Le manque de vision du gouvernement est en train de générer une crise
dans l’une des plus importantes infrastructures socioéconomiques du Québec »,
explique Karine Morisseau, porte-parole des RSG–CSN.
En négociation
depuis plus d’un an, les RSG–CSN doivent maintenant composer avec des offres
sous l’inflation projetée au cours des prochaines années. Une situation
d’autant plus difficile que le contexte de la COVID-19 apporte de nouvelles
exigences et des dépenses accrues que doivent assumer les RSG.
« Notre réseau
accueille normalement plus de 90 000 enfants au quotidien, et cela constitue un
service essentiel pour les parents partout au Québec. Est-ce que le
gouvernement pelte par en avant et attend de se retrouver avec une pénurie
massive, comme ça a été le cas pour les préposé-es aux bénéficiaires en CHSLD ?
C’est toujours la même histoire : le milieu tire la sonnette d’alarme et ça
prend des années avant que les choses changent. Je crois qu’on peut faire mieux
dès maintenant, pour nous, pour les enfants et pour les parents qui ont besoin
de ce service », ajoute Karine Morisseau.
Le soutien du réseau doit devenir une priorité
« Le gouvernement
parle de relancer le Québec sur toutes les tribunes, alors c’est évident que
nous sommes étonnées que, du même coup, il laisse des miettes sur la table pour
un réseau porté à bout de bras par des milliers de femmes. C’est un drôle de
message, surtout que la pénurie de places s’accentue semaine après semaine. En
refusant de soutenir adéquatement le réseau, le gouvernement va finir par placer
les parents dans une situation intenable. Ils vont aller où tous ces enfants ?
Il faut mettre en place les conditions gagnantes pour préserver les milieux de
garde familiaux. Nos RSG en font déjà assez, c’est au tour du gouvernement de
faire preuve de vision », commente Lucie Longchamps, vice-présidente du secteur
privé de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).
« La crise que
nous traversons actuellement fait la démonstration que les responsables des
services de garde en milieu familial offrent jour après jour un service
essentiel pour les parents du Québec, ces femmes-là méritent d’être reconnues
et rémunérées convenablement pour le travail remarquable qu’elles
fournissent », conclut Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches
(CSN), « elles peuvent compter sur l’appui indéfectible du conseil central
et de toute la CSN dans la lutte pour le respect qu’elles mènent
actuellement ».
Les professionnel-les et les techniciennes et
techniciens de la santé et des services sociaux en ont plein les bottines
Québec, 17 juin 2020
– De vieilles chaussures ont été installées aujourd’hui devant l’Institut de réadaptation
en déficience physique de Québec (IRDPQ), sur le chemin Saint-Louis, afin de
démontrer la dégradation des conditions de travail et l’usure que vit le
personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Cette action a été
organisée par les professionnel-les et les techniciennes et techniciens membres
de la Fédération des professionnèles de la CSN (FP-CSN), qui se sont rassemblés
en compagnie d’autres travailleuses et travailleurs du réseau pour envoyer ce signal
d’urgence au gouvernement du Québec, avec qui les négociations de leurs
conditions de travail n’avancent pas aussi vite que souhaité.
« Comme nos
vieux souliers, nous sommes usés par notre charge de travail démesurée, clame
Nicole Cliche, présidente du Syndicat des professionnèles, techniciennes et
techniciens de la santé et des services sociaux Capitale-Nationale. Des
personnes qualifiées pour porter nos souliers, il n’en pleut pas, et si nous
voulons garder ce personnel indispensable en place, il va falloir de meilleures
conditions de travail. Présentement, nous sommes pris avec des listes d’attente
qui s’allongent ainsi que des équipes réduites qui doivent prendre en charge un
trop grand nombre de dossiers et de patients. »
La FP-CSN, qui représente
plusieurs milliers de membres qui vivent dans des conditions de travail
difficiles, demande à discuter de façon plus soutenue afin de résoudre les
problèmes criants de charge de travail, de santé et sécurité et de conciliation
travail-famille et vie personnelle.
« Nous nous entendons avec
l’employeur sur la nécessité d’améliorer l’attraction et la rétention des
salarié-es. Néanmoins, ce n’est sûrement pas en limitant l’accès aux mesures de
conciliation travail-famille et vie personnelle ainsi qu’en augmentant le droit
de gérance que nous retiendrons les professionnel-les et les techniciennes et
techniciens dans notre réseau. Pour que nos milieux de travail deviennent
attractifs, des avancées sont nécessaires au niveau des conditions de travail
et de la vie professionnelle », affirme Danny Roy, vice-président responsable
de la négociation du secteur public pour la FP-CSN.
Des actions de mobilisation se
multiplient depuis plusieurs jours, partout au Québec, pour démontrer au
gouvernement l’urgence d’agir pour corriger les nombreux problèmes vécus dans
nos services publics. La pandémie a contribué à mettre en évidence des
problématiques que la CSN tente de corriger depuis de nombreuses années. Les
syndicats soutiennent que c’est la qualité des services qui est mise à dure
épreuve.
Le syndicat répétera cette action
le jeudi 18 juin 2020, à partir de 11 h 30, devant une autre installation de l’Institut de réadaptation en déficience
physique de Québec (IRDPQ), au 525 boulevard Hamel, à Québec.