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Canam Pont
Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs de Canam Pont ont adopté à 90 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur. Fait inusité, il s’agissait d’une ouverture de convention collective à la demande de l’employeur.
L’entente adoptée prévoit un minimum de 3,5 % d’augmentation à la signature de la convention, 2,25 % au premier janvier 2022, 2,65 % au premier janvier 2023, 2,5 % en 2024, 2,5 % en 2025 et 2 % en 2026. Plusieurs personnes obtiendront davantage puisqu’un ménage a été fait dans l’échelle salariale pour réduire le nombre d’échelons de 8 à 4. Mentionnons également le bonus à la signature, l’introduction d’une prime d’ancienneté allant de 520 $ à 1040 $, l’obtention de postes par ancienneté générale, des gains importants en santé et sécurité au travail et une augmentation du régime de retraite.
Delta Québec
Le 14 octobre, les membres du Syndicat des employé-es de l’Hôtel Delta Québec (CSN) ont adopté à 90 % l’hypothèse de règlement qui leur était présentée. Il s’agit du deuxième hôtel de la région à s’entendre dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie et du premier grand hôtel de la province. Solidarité!
Les Jardins Charlesbourg
Négociation coordonnée des centres d’hébergement privés
Entente de principe adoptée à Jardins Charlesbourg
Québec, 6 octobre 2021. – Une dixième entente de principe a été adoptée dans la négociation coordonnée des centres d’hébergement privés affiliés à la CSN. En effet, les membres de la section Les Jardins Charlesbourg du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec (CSN) ont adopté à 100 %, hier soir, l’entente de principe intervenue avec leur employeur plus tôt dans la journée.
La demande de prolongation de convention collective, avec une augmentation de salaire de 1 $ de l’heure, fut acceptée par l’employeur après quelques rencontres de négociation. Une trentaine de salariés sont couverts par la convention collective. Il s’agit de la cinquième à Québec et une dixième entente conclue au Québec dans la présente ronde de négociation.
« Nous sommes heureux de cette entente qui est appréciée des salariés puisqu’elle leur permettra de passer à travers le reste de la crise tout en se sortant la tête de l’eau, » a déclaré Marlène Ross, présidente du syndicat régional.
Coopérative funéraire des Deux Rives
Fin du conflit à la Coopérative funéraire des Deux Rives : les syndiqué-es adoptent une entente de principe
Québec, mardi 5 octobre 2021 – Les 110 employé-es de la Coopérative funéraire des Deux Rives ont entériné hier soir une entente de principe à la suite d’un long conflit de travail ayant culminé par un lock-out, décrété le 27 août. L’entente dont l’échéance se situe au 31 décembre 2025 a été adoptée en assemblée générale par 88 % des syndiqué-es.
Sur le plan salarial, les syndiqué-es ont obtenu des augmentations significatives de l’ordre de 18,5 à 35 % sur cinq ans leur permettant de rejoindre la moyenne salariale du secteur.
Outre les salaires, trois enjeux cruciaux étaient au cœur des négociations : la santé et sécurité au travail et les droits syndicaux, la garde cellulaire (éviter de recevoir des appels de nuit) et le processus d’assignation des horaires de travail. Le dénouement est extrêmement positif, selon le syndicat, car cela permet d’alléger bon nombre d’irritants ayant un impact important sur la santé psychologique des employé-es. Au courant des derniers mois, le nombre de congés de maladie avait augmenté, entraînant un roulement de personnel important qui venait alourdir le fardeau de travail sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs.
« On ne pouvait plus continuer comme ça, car les salarié-es étaient épuisés et quittaient le navire, rappelle, Catherine Caron, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coopérative funéraire des Deux Rives (CSN). Nous sommes donc très satisfaits et soulagés du dénouement. Nous pourrons retourner au travail dans des conditions qui nous permettent de ne pas mettre notre santé en péril. C’est une entente qui nous permet de mieux respirer et d’espérer un assainissement des relations de travail. »
Parmi les gains obtenus, notons également la bonification d’avantages sociaux pour les employé-es à temps partiel et sur appel, ainsi que l’obtention d’une semaine de vacances de plus pour les salarié-es ayant au moins 20 ans d’ancienneté.
Le fruit d’une longue bataille
Cette négociation, marquée au départ par trois mandats de grève consécutifs pour obtenir des dates de négociation, a donc été freinée par un blocage à la table, relate la présidente par intérim du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches de la CSN, Barbara Poirier. « C’est profondément déplorable d’avoir dû attendre aussi longtemps pour obtenir un règlement en raison du drame humain vécu tant par la clientèle que les salarié-es. Nos membres ont cependant gardé la tête haute parce qu’ils savaient qu’un retour au travail dans l’état actuel des choses était impossible et qu’ils méritaient une amélioration significative de leurs conditions de travail. On peut dire sans se tromper qu’ils ont remporté une bataille importante pour leur qualité de vie et la qualité des services offerts. Mais aussi, au-delà de ces gains importants, ils ont mené et gagné une lutte pour le respect. »
Le vice-président de la Fédération du commerce de la CSN, Serge Monette, a de son côté souligné la capacité du syndicat de demeurer proactif pour proposer des solutions crédibles et adaptées à chacune des réalités des syndiqué-es. « Nous avons abondamment consulté nos membres et nous avions le pouls du terrain. C’est sûrement l’une des raisons pour lesquelles ils ont largement appuyé l’entente. Comme syndicat, en demeurant mobilisés, nous avons également mis la pression nécessaire sur l’administration afin de faire débloquer la situation et le résultat est éloquent. »
Le syndicat s’attend donc à une reprise graduelle et rapide des activités au courant des prochains jours.