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Colabor

Entente de principe adoptée chez Colabor

Québec, 25 septembre 2021. – Les travailleuses et les travailleurs du distributeur alimentaire Colabor, à Lévis, ont adopté en assemblée générale ce matin l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la partie patronale dans la nuit de jeudi à vendredi. Le travail reprendra normalement, comme prévu, demain à midi.

« Il s’agit d’un excellent règlement qui est à la hauteur des attentes des syndiqués, » déclare André Boisvert, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Colabor Lévis (CSN), « vraisemblablement les membres le jugent également très satisfaisant puisqu’il a été adopté à 99 % ».

Des augmentations substantielles

La nouvelle convention collective d’une durée de cinq ans prévoit des augmentations de salaire substantielles allant de 16,5 % à 46 % dans le cas des salariés de l’entrepôt et de 24 % à 44 % pour les camionneurs. Un important rattrapage salarial, jumelé à une réduction des échelles salariales, explique que les augmentations ne soient pas uniformes puisqu’elles dépendent de la place qu’occupait chaque personne dans les échelles (les salariés les plus récents ayant les augmentations les plus importantes). Rappelons que jusqu’à maintenant les salaires versés par Colabor étaient à la traine par rapport à la compétition.

La convention collective prévoit également plusieurs autres gains. Ainsi toutes les primes ont été augmentées, de même que la contribution de l’employeur à l’assurance dentaire et aux RÉER pour les personnes ayant 15 ans et plus d’ancienneté, l’augmentation des remboursements pour l’achat de bottes et de souliers de sécurité, ainsi que plusieurs améliorations en matière de santé et sécurité au travail et de droits syndicaux.

Une lutte historique

« On est dans une lutte historique, c’était la première fois que les travailleuses et les travailleurs de Colabor exerçaient leur droit de grève, » explique Serge Monette, vice-président de la Fédération du commerce (CSN), « sans cet exercice du rapport de force et la combativité exemplaire des membres, ce résultat aurait été impensable. Malgré le contexte de pénurie de main d’œuvre, il a fallu s’organiser pour gagner et forcer la partie patronale à un règlement satisfaisant. »

« Les salariés de Colabor font un travail qui est absolument essentiel, la reconnaissance gagnée aujourd’hui est pleinement méritée, » conclut Barbara Poirier, présidente par intérim du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « je salue le courage et la solidarité manifestés par ces travailleuses et travailleurs. »

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Colabor Lévis (CSN) représente plus de 150 personnes, tant des camionneurs que des employés de l’entrepôt. Il est affilié à la Fédération du commerce (CSN), au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) et, bien sûr, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Manoir du Lac Delage

C’est réglé au Manoir du Lac Delage

L’entente de principe a été adoptée à l’unanimité au Manoir du Lac Delage lors d’une assemblée générale tenue en fin de journée le 14 septembre. Rappelons qu’il s’agit du premier règlement de la présente ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie à survenir dans la région. Solidarité!

Il s’agit des mêmes bases que les règlements survenus précédemment : une convention collective de quatre ans (échéance 30 juin 2024) qui comprend des augmentations salariales de 8 % (1,5 %, 2 %, 2 % et 2,5 %), une bonification du régime d’assurance collective et le maintien du lien d’emploi jusqu’à l’échéance de la convention collective. Aucun recul n’est prévu au niveau normatif et monétaire.

D’autre part, l’entente adoptée au Manoir du Lac Delage prévoit un rattrapage salarial additionnel de 0,6 %, 0,5 %, 1 % et 1 %.

Olymel Vallée-Jonction

Réunis ce matin en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN (STOVJ–CSN) ont accepté à 78 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 29 août dernier lors d’un vote électronique tenu par scrutin secret.

« Nous avons donc accepté un nouveau contrat de travail d’une durée de six ans durant lequel nous toucherons des augmentations salariales de l’ordre de 26,4 %, dont 10 % la première année. En plus de ce 4,4 % d’augmentation moyenne par année, nous avons également obtenu un montant forfaitaire de 65 $ par année de service, par membre, de préciser Martin Maurice, président du STOVJ–CSN. Nous avons également obtenu un rehaussement de 50 % de la contribution de la part de l’employeur à nos assurances collectives pour la couverture familiale, ce qui pousse l’augmentation totale de la première année à 12,48 %. Le résultat du vote nous démontre que nos membres sont satisfaits des gains que nous avons obtenus. Nous avions fait le choix de négocier un enrichissement pour tous et c’est exactement ce que nous avons finalement obtenu. »

Rappelons que la majorité des membres du syndicat gagnaient seulement 1,13 $ l’heure de plus qu’en 2007, soit une augmentation moyenne annuelle de 0,08 $ l’heure en 14 ans. Un rattrapage salarial s’imposait, et ce, depuis longtemps.

« Le syndicat s’est encore battu contre les nombreuses demandes de reculs de l’employeur et les membres ont nettement amélioré l’ensemble de leurs conditions de travail. Entre autres, soulignons l’introduction d’un régime de retraite simplifié à la toute fin de la négociation avec une contribution de l’employeur d’un total de 1,5 % aux deux dernières années de la convention collective. Je salue la combativité et la ténacité du syndicat, qui s’est battu admirablement bien, allant chercher des gains qui reconnaissent enfin une part de la pénibilité de leur travail, de souligner Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN. La lutte des travailleurs et des travailleuses de Vallée-Jonction, c’est aussi celle de tous les salarié-es des abattoirs du Québec, qui méritent des salaires qui reconnaissent leur dur labeur. La table est donc mise pour les négociations actuelles et à venir dans le secteur de l’abattage. »

« Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN est fier d’avoir soutenu la lutte d’un syndicat qui a toujours dû aller au front afin d’obtenir le respect de l’employeur, de déclarer Barbara Poirier, présidente par intérim du CCQCA–CSN. Pour nous, c’est un soulagement, même si les membres ont vécu un autre long conflit difficile et souffrant, puisque les gains qu’ils ont obtenus sont à la hauteur de leurs attentes, qui étaient tout à fait légitimes. »

« Au nom de la CSN, je tiens à féliciter les membres du syndicat et son comité de négociation, qui ont mené à terme une négociation difficile et complexe. Au final, notre proposition de blitz de négociation constituait la réelle voie de passage et nous sommes fiers d’avoir atteint cet objectif. La machine de la CSN était à nouveau au rendez-vous et c’est la tête haute que les membres du syndicat de cette usine pourront retourner au travail », de conclure François Enault, vice-président de la CSN.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1050 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce–CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

Musée huron-wendat

Réunis en assemblée générale mardi soir, la quinzaine de membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du musée de la nation huronne-wendat – CSN ont adopté à l’unanimité l’entente de principe intervenue avec leur employeur.

D’une durée de trois ans, la nouvelle convention collective prévoit des ajustements salariaux pouvant aller jusqu’à 9 % la première année et des augmentations de 2,5 % la deuxième et la troisième.

Entre autres gains, les syndiqués ont obtenu l’instauration de pauses payées, un mécanisme de création de postes à temps plein et des améliorations à la période de probation afin de mettre fin à une disparité de traitement entre les salariés. Félicitations!

Renaud-Bray

Réunis en assemblée générale le 7 juillet, les membres du Syndicat de Renaud-Bray (CSN) ont entérinés l’entente de principe dans une proportion de 100%.
Les travailleuses et travailleurs obtiennent, entre autres, des augmentations salariales de 3%, 2% et 2% respectivement pour les années 2021, 2022 et 2023.
Bravo à tous et à toutes, solidarité !